«  J’ai été profondément attristé d’apprendre l’enlèvement de prêtres, de chrétiens et d’étudiants au Nigeria et au Cameroun. Je suis particulièrement bouleversé par le sort de tant de jeunes garçons et filles enlevés, ainsi que par la douleur et le désespoir de leurs familles  », a déclaré le pape.

Il a en outre exhorté à leur libération immédiate, appelant les autorités compétentes à prendre des décisions appropriées et rapides pour assurer leur libération.

En effet, l’attaque a eu lieu dans l’école St Mary’s Catholic Primary and Secondary School, située dans la communauté de Papiri, dans l’État de Niger (Nigeria), dans la nuit du 21 novembre 2025, entre 1 h et 3 h du matin.

Selon l’Association Chrétienne du Nigeria (CAN), le nombre total de personnes enlevées s’élève à 315, dont 303 étudiants et 12 enseignants, avec un garde de sécurité grièvement blessé lors de l’assaut. Parmi les 629 élèves de l’école, presque la moitié est portée disparue.

Les assaillants sont arrivés à moto, plus de 60 selon certains témoignages, et étaient escortés d’un véhicule utilitaire. Pendant l’attaque, certains élèves ont tenté de fuir, mais la CAN rapporte que 88 d’entre eux, croyant s’être échappés, ont été rattrapés.

Il s’agit de l’un des enlèvements les plus graves récemment enregistrés au Nigeria, 25 écolières musulmanes ayant également été enlevées quelques jours plus tôt dans l’État de Kebbi.

En réaction, l’État de Niger a ordonné la fermeture immédiate de toutes les écoles, y compris les internats. Le gouverneur a condamné fermement l’attaque, et les forces de sécurité locales ont été mobilisées pour retrouver les disparus. Le diocèse catholique de Kontagora a, quant à lui, exprimé sa consternation et son inquiétude quant à la sécurité des enfants.

Cet enlèvement rappelle de précédents cas graves, comme celui des “Chibok girls”, où près de 276 lycéennes avaient été enlevées par Boko Haram en 2014.

Le pape Léon XIV a appelé à la libération de 315 personnes récemment enlevées au Nigeria par des groupes armés