Ces affirmations, réfutées par des rapports d’institutions nationales et internationales, sont en contradiction avec l’amélioration constante de la situation économique et du bien-être des Rwandais.
Des organismes tels que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et le Fonds monétaire international ont publié des données qui contredisent clairement les propos de Rusesabagina.
La Banque mondiale avait souligné que « l’économie du Rwanda a continué de croître au premier semestre 2024. Après une hausse de 8,2 % en 2022-2023, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 9,7 % au premier semestre 2024 ».
Elle prévoit que la croissance se poursuivra, atteignant 7,7 % en 2025-2026, grâce à la reprise du tourisme, de nouveaux projets de construction et le développement de l’industrie.
Pourtant, Rusesabagina semble déconnecté de cette réalité que les Rwandais et les étrangers qui visitent le pays constatent chaque jour.
Dans un message de fin d’année 2024, Rusesabagina a affirmé que les Rwandais vivant en milieu rural souffraient de famine, allant jusqu’à prétendre que certains en mouraient, tandis que ceux vivant en ville vivaient dans le confort.
« Je connais bien ce Rwanda. Ils m’ont capturé, m’ont enlevé, m’ont emmené, et j’ai vu tout cela de mes propres yeux. J’ai vu deux Rwanda. Il y a celui de Kigali, que j’ai parcouru dans son intégralité, où l’on détruit ceux que l’on veut et l’on cache la vérité », a-t-il déclaré.
Lors de son arrestation, Rusesabagina a profité de conditions exceptionnelles. Il avait la liberté de choisir ses repas, livrés depuis un hôtel et accompagnés de vin.
De plus, dans sa chambre, un panier rempli de fruits était toujours à sa disposition pour répondre à ses besoins.
Cela suscite de nombreuses questions : comment une personne privée de liberté peut-elle bénéficier de tels privilèges ? Après sa libération, Rusesabagina avait été accueilli par l’ambassade du Qatar au Rwanda, avant de se rendre à Doha, puis de rejoindre son domicile aux États-Unis, au Texas.
Les Forces de Libération Nationale (FLN), le groupe dirigé par Rusesabagina, ont perpétré plusieurs attaques en 2018, notamment dans la province du Sud, à des dates clés telles que le 3 juin, le 19 juin, le 1er juillet, le 13 juillet et le 15 novembre. Ces attaques ont entraîné la mort de plusieurs innocents, le pillage des biens des habitants et des enlèvements.
Le 15 décembre 2018, des combattants de ce groupe ont tué six civils et blessé 19 autres. Parmi les victimes figuraient Mutesi Diane, Niwenshuti Isaac, Atete Sine Ornella, Mukabahizi Hiralie, Samuel Ntiziryayo et Niyomugabo Jeannine.
Ces attaques ont profondément marqué la communauté locale, laissée sous le choc par la violence infligée à ces innocents.
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