Ceci était paru dans le rapport présenté par la représentante spéciale du secrétaire général des nations unies, Mme Bintou Keita au conseil de sécurité au mois de juillet dernier.

Voilà que l’organisation de défense des droits de l’homme, human rights watch le confirme dans son rapport sur la RDC avec des menus détails.

Dans ce rapport suffisamment détaillé, l’organisation indique que les FARDC ont soutenu les FDRL, en leur fournissant du matériel militaire et des renseignements qui les impliquent dans des graves exactions sur les populations civiles.

En effet, les FARDC utilisent les FDRL comme des supplétifs, selon le rapport.

Human Rights Watch met sur le dos des FARDC la provocation de déplacement de dizaines de milliers des civils et une situation humanitaire qui demeure très alarmante.

L’organisation invite le gouvernement congolais à mettre fin au soutien de son armée aux FDRL qui est une complicité dans les exactions dont les officiers responsables sont identifiés.

Human Rights Watch appui ses allégations sur des témoignages crédibles des membres des familles des victimes, des activistes congolais des droits humains, des responsables civils et militaires, du personnel des nations unies et des travailleurs humanitaires.

On retrouve dans ce rapport des noms connus dans la galaxie des groupes armés qui sévissent à l’Est de la RDC.

Il y a entre autre Janvier Karairi, Dominique Ndaruhutse dit Domi, Guidon Mwisa Shimirai, les Nyatura Abazungu et Jean Marie Bonane pour ne citer que ceux-là.
Pour mémoire, le fameux Guidon est sous sanctions onusiennes.

Et ils ont commis la maladresse de faire circuler des photos de leurs rencontres avec le colonel des FARDC Salomon Tokolonga, en charge des opérations du renseignement militaire du 3411e régiment en présence de deux commandants supérieurs des FDRL.

Des membres des FDRL un peu bavards ont confirmés à l’organisation avoir reçu des FARDC des munitions, des tenues neuves et des bottes. De même en ce qui concerne les Mai Mai Kabidon.

Les dénégations des autorités congolaises restent inaudibles face à autant d’éléments probants qui attestent de leur conduite et de leur culpabilité.