La plupart des accusés proviennent des secteurs de Nyakarenzo et Nkungu, situés dans le district de Rusizi, et ont été présentés au siège central du RIB ce 9 septembre.

Selon le porte-parole du RIB, le Dr Murangira B. Thierry, ces individus, âgés de 20 à 35 ans, ont été arrêtés à différents moments dans le cadre d’une enquête approfondie.

Les voleurs utilisent des ruses sophistiquées pour tromper leurs victimes. Ils opéraient en équipe, coordonnant leurs actions avec des agents d’entreprises de télécommunications pour retirer rapidement l’argent volé.

Surnommés « Abameni », ces voleurs se réunissaient d’abord pour planifier leurs actions quotidiennes, avant de se disperser dans différentes zones pour exécuter leurs plans.

Après plusieurs mois d’enquête, tous ont été arrêtés et sont actuellement détenus dans diverses stations du RIB.

Ils sont poursuivis pour cinq chefs d’accusation, dont la création ou la participation à un groupe criminel, l’escroquerie, l’usurpation d’identité, l’enrichissement illicite et le blanchiment d’argent. Ces infractions sont passibles de peines allant de deux à dix ans de prison.

Selon le Dr Murangira, entre janvier et juillet 2024, ces voleurs avaient déjà dérobé un total de 424 493 991 francs rwandais.

Il a également révélé que certains utilisaient l’argent volé pour acheter des maisons pour leurs parents, rendant difficile la coopération de ces derniers avec les autorités pour capturer les criminels.

En dehors de Rusizi, des arrestations ont également eu lieu dans les districts de Gicumbi, Ruhango, Gasabo, Rubavu, Nyarugenge, Kirehe et Muhanga.

Le porte-parole du RIB a expliqué que ces crimes peuvent souvent être évités si les victimes font preuve de plus de vigilance, car la plupart des voleurs manipulent les émotions de leurs cibles en se faisant passer pour des représentants d’institutions diverses.

Par exemple, certains se faisaient passer pour des représentants d’écoles ou d’hôpitaux, alarmant les victimes avec des fausses urgences concernant leurs proches pour les pousser à transférer rapidement de l’argent.

Le porte-parole de la police rwandaise, ACP Boniface Rutikanga, a quant à lui indiqué que ces voleurs usurpent l’identité de diverses institutions, y compris des organisations gouvernementales, privées et religieuses.

Il a aussi noté que certaines victimes contribuent elles-mêmes à leur vol en croyant participer à des activités corrompues.

Il a cité l’exemple de personnes ayant échoué à l’examen de conduite et qui, pensant pouvoir soudoyer un agent pour refaire l’examen, se retrouvaient escroquées.

De son côté, Charles Gahungu, responsable des technologies de l’information à l’Autorité de régulation des services publics (RURA), a souligné que ce type de vol est facilité par l’utilisation de cartes SIM non enregistrées au nom de leurs utilisateurs.

Afin de combler cette lacune, il a été décidé qu’il est désormais interdit d’enregistrer des cartes SIM dans des endroits non sécurisés.

Parmi les responsables présents lors de la présentation des 45 présumés voleurs qui dérobent des biens à des personnes en utilisant des astuces, en commençant par la droite, il y avait le Directeur de la technologie à l'Autorité de Régulation des Services au Rwanda (RURA), Gahungu Charles, le Porte-parole du Bureau d'Investigation du Rwanda (RIB), Dr. Murangira B. Thierry, et le Porte-parole de la Police du Rwanda, ACP Rutikanga Boniface.

Le porte-parole du Bureau d'Investigation du Rwanda (RIB), Dr. Murangira B. Thierry, a mis en garde ceux qui volent des biens en utilisant des ruses, affirmant qu'ils seront tous inévitablement démasqués et tenus responsables de leurs actes.

Le porte-parole de la Police nationale du Rwanda, ACP Boniface Rutikanga, a déclaré qu'il y a aussi des personnes qui se sont fait voler en pensant qu'elles étaient en train de verser des pots-de-vin.

Le directeur en charge de la technologie à l'Autorité de régulation des services publics (RURA), Gahungu Charles, a indiqué que les voleurs utilisaient des cartes SIM non enregistrées pour escroquer les citoyens. Il a affirmé que ce problème est désormais pris en charge et qu'il fait l'objet d'une surveillance stricte.

Quarante-cinq présumés voleurs ont été arrêtés et placés en détention.