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Tshisekedi massacre son peuple dans une indifférence de la communauté internationale

Redigé par Tite Gatabazi
Le 9 septembre 2024 à 12:47

Les carnages se poursuivent sous le règne de Tshisekedi qui s’apparente aux crimes contre l’humanité et des accusations de génocide dans un silence assourdissant de ladite communauté internationale.

Sur fond de discours de haine, d’incitation à la violence, de désignation de l’ennemi intérieur, de prétexte fallacieux d’évasion de la prison, de chaos généralisé et même orchestré, de garantie d’impunité, Tshisekedi tue, massacre et extermine son peuple dans une indifférence presque totale.

Le carnage a la prison de Makala de Kinshasa, l’enterrement des 200 morts du camp des déplacés près de Goma tombés sous les balles des FARDC et les criminels wazalendo, , le carnage de Goma effectué par la garde présidentielle de Tshisekedi, les massacres dans l’église de Kasindi, Kishishe, les bombes des wazalendo dans le camp des déplacés de Mugunga, les massacres des jeunes à Lubumbashi, les ADF, CODECO, les incendies des villages des tutsi congolais, les razzias du bétail, le cannibalisme, les teke et yaka au Kwamouth dans le Bandundu. La République Démocratique du Congo est à feux et à sang par la volonté de son président, Felix Antoine Tshisekedi.

Tshisekedi nie les crimes contre l’humanité, perpétrés sur les congolais par les forces de sécurité, il fait la sourde d’oreille aux souffrances des congolais. Des milliers des victimes, des familles attendent encore justice, réparation et reconnaissance. Mais ça c’est un vœu pieux.

En plus de ces crimes contre l’humanité, il y a un génocide en cours contre les hema, les tutsi congolais et les banyamulenge dont un collectif des Avocats a déjà saisi les autorités judicaires nationales et internationales.

Après le carnage de la prison de Makala, le ministre de la Justice a annoncé initialement la mort de deux détenus dans le plus grand centre pénitentiaire du pays. Cependant, ce chiffre n’a cessé d’augmenter, atteignant au moins 129 morts à la suite des événements tragiques de la nuit du 1ᵉʳ septembre. Une centaine de détenus ont tenté de s’évader, déclenchant une bousculade générale, causant des morts par suffocation et des violences, y compris des viols. Cependant, des questions subsistent : comment de tels actes peuvent-ils se produire dans une panique générale ? Qui a ordonné la coupure de l’électricité, et pourquoi ? L’origine de l’intervention militaire reste floue.

Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des scènes à l’intérieur de la prison, filmées la nuit de l’évasion. Les coups de feu, entendus pendant plusieurs heures, révèlent l’intensité de l’opération. Human Rights Watch estime le nombre de morts entre 800 et 1 000, bien que les autorités ne semblent pas prêtes à enquêter sur ces violences, ni à indemniser les victimes ou à résoudre le problème chronique de surpopulation carcérale.

Face au Ministre de la justice, les femmes courageuses et résilientes ont nommée l’horreur des viols qu’elles ont subies par les forces de sécurité, ces militaires venus en mission commandée.

Parallèlement, une controverse entoure l’inhumation à Goma de 200 corps dans un camp sous contrôle des FARDC. Aucune information claire n’a été donnée sur la cause des décès ou sur la responsabilité de ces morts. L’opacité des autorités autour de cette affaire a soulevé des suspicions quant aux véritables motivations derrière cette opération de communication.

Un autre carnage s’est déroulé à Goma le 30 août 2023, lorsque la Garde républicaine, sous les ordres du colonel Mike Mikombe, avait ouvert le feu sur des adeptes de la secte mystico-religieuse "Foi Naturelle Judaïque et Messianique vers les Nations", connue sous le nom de Wazalendo. Ce massacre, qui a coûté la vie à 57 personnes, a conduit à la condamnation à mort du colonel Mikombe et de plusieurs autres soldats. Le mobile de cette attaque reste flou, avec des estimations du nombre de victimes variant entre 100 et 200 personnes. L’organisation de défense des droits de l’homme, La Voix des Sans Voix, évoque un possible crime contre l’humanité ou un génocide, appelant à une intervention de la Cour Pénale Internationale jusque-là sans résultat.

Les congolais de l’Est de la RDC sont terrifiés par cette distribution inconsciente des armes entre les mains des criminels qui en abusent. La colère est indicible face à cette violence débridée.

Ces violences ne sont malheureusement pas isolées. À Kasindi, près de Beni, un attentat à la bombe avait visé une église, ajoutant à la longue liste de massacres perpétrés dans l’Est du Congo par des groupes armés, comme l’ADF. Le même soir, un voyait médusés les images du Chef de l’Etat Felix Tshisekedi dans une fête. Quelle désinvolture !

La sécurité reste un défi majeur pour le pays, mais Tshisekedi n’en a cure.
Des événements similaires se sont produits à Lubumbashi, où des militaires des FARDC ont tué des jeunes de l’UNAFEC (Union nationale des fédéralistes du Congo). Malgré l’indignation populaire, aucune réaction officielle n’a encore été enregistrée, et le bilan de cette fusillade reste incertain. Certains corps auraient même été enterrés sans informer les familles. Cette absence de transparence et de justice renforce le sentiment de mépris envers la population.

En Ituri, les atrocités perpétrées par les milices CODECO, soutenues tacitement par le pouvoir, soulèvent des accusations de génocide contre la communauté Hema. Le massacre de Kishishe, attribué abusivement au M23, illustre la complexité des conflits dans cette région. La MONUSCO, s’était empressé de sortir un communiqué sans aucune enquête ni descente sur terrain en dépit des moyens logistiques à sa disposition, elle s’était ravisé après avoir essuyée des critiques sur sa partialité mais le mal était fait car la presse à sensation s’était emparée dudit communiqué pour servir leur agenda de sape des efforts de paix. Le gouvernement avait décrété un deuil national, quel cynisme.

Alors que des figures comme Bob Menendez, sénateur américain et président de la très puissante commission des affaires étrangères du sénat, accusé de corruption, et lobbyiste du président Tshisekedi devant l’éternel.

L’échec retentissant de forbbiden stories et bien d’autres campagnes de dénigrement du Rwanda qui ont explosé en plein vols : mapping report, les mandats d’arrêts internationaux du juge français Jean Louis Bruguière,

Après les carnages à la fois de Goma, aujourd’hui de la prison de Makala on n’assiste pas à la levée de bouclier et a l’indignation que devrait suscitée ces crimes contre l’humanité. Les donneurs de leçon de démocratie et de respect des droits de l’homme sont aux abonnés absents. L’exigence d’une enquête internationale et indépendante et des sanctions contre les autorités congolaises se font attendre.

Il y a un silence assourdissant de la communauté internationale qui semble fermer les yeux sur les crimes commis sous le régime de Tshisekedi plus particulièrement les persécutions contre les tutsi congolais, les hema et les banyamulenge.

La situation est test tragique et le risque d’implosion est réel et imminent. La violence démesurée est inouïe, les pogroms sont suffisamment documentés. La RDC restera une poudrière tant que sa classe politique n’affrontera pas les démons qui hantent leur pays.

Ce silence et le double discours des donneurs de leçon de démocratie et des droits de l’homme rime avec complaisance sinon complicité voire non-assistance à la population en danger et révèle le deux poids deux mesures, un double standard dans la manière de traiter les crises dans le monde, notamment dans le cadre des conflits armés et des atrocités perpétrées contre les populations.

C’est à la tête du client, du mieux offrant et pour les droits de l’homme on repassera.

Les habitants de Goma manifestent régulièrement pour protester contre la répression de l’armée et de la police

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