« L’objectif est de diviser le pays et de l’annexer, en particulier la région orientale, qui est riche en minerais et en terres agricoles », a affirmé le chef de l’État congolais.

Ces accusations interviennent alors que le Rwanda a à plusieurs reprises nié tout projet d’ingérence ou d’exploitation des ressources congolaises, le Président Paul Kagame ayant clairement rappelé, en mars dernier, que la priorité du pays demeure la sécurité nationale, et non les minerais du Congo.

Dans un entretien avec Marioo Nawfall, il avait précisé : « Si vous regardez la liste de centaines d’acteurs venant de Chine, d’Europe, des États-Unis, du Canada, et ainsi de suite, y compris tous ceux de notre région, qui s’intéressent aux minerais du Congo, le Rwanda arriverait en centième position. Nous serions tout en bas. »

« Tant que nous ne sommes pas assurés de notre sécurité, nous ne pouvons pas penser aux minerais dans cette situation. Ce serait la dernière chose à laquelle nous penserions », avait-il ajouté.

Malgré les accords de paix signés en juin entre les deux pays, la rhétorique de Tshisekedi suscite des inquiétudes quant à sa volonté réelle de mettre en œuvre ces engagements.

Félix Antoine Tshisekedi, a relancé sa rhétorique hostile envers le Rwanda en accusant faussement Kigali de vouloir annexer l’est de son pays