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Les États-Unis réaffirment leur confiance dans l’engagement du Président Kagame pour la paix dans la région des Grands Lacs

Redigé par IGIHE
Le 3 novembre 2025 à 09:59

Dans une publication sur X ce dimanche, le conseiller principal américain pour les affaires arabes et africaines, Massad Boulos, a indiqué avoir eu un échange approfondi avec le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, axé sur la consolidation de la paix et de la prospérité dans la région des Grands Lacs.

Selon M. Boulos, les discussions ont porté sur l’examen des progrès réalisés dans le cadre de l’Accord de paix de Washington, notamment la mise en œuvre de son concept opérationnel, ainsi que sur l’avancement du processus de Doha, qui complète les efforts américains pour parvenir à une résolution pacifique entre la RDC et la coalition rebelle AFC/M23.

Les deux parties ont également abordé le Regional Economic Integration Framework (REIF), une initiative soutenue par les États-Unis visant à promouvoir la paix et la stabilité par la coopération économique, les infrastructures, l’énergie et des chaînes d’approvisionnement transparentes en minerais.

L’émissaire américain a insisté sur le fait que l’instauration d’une paix durable dans la région des Grands Lacs « dépend de la mise en œuvre complète et rapide de l’Accord de paix de Washington », ajoutant que Washington restait confiant dans l’engagement du président Kagame en faveur de cet objectif.

« Nous comptons sur l’engagement constant du président Kagame en faveur de cet objectif », a-t-il affirmé.

La déclaration de M. Boulos est intervenue peu après une autre publication relative à sa rencontre avec le président congolais Félix Tshisekedi, au sujet des progrès accomplis dans le cadre de l’Accord de paix de Washington et du processus parallèle de Doha, deux volets complémentaires destinés à restaurer la souveraineté et à renforcer la stabilité régionale.

M. Boulos a souligné qu’une base solide de paix et de stabilité ouvrirait la voie à un accroissement des investissements américains dans les chaînes d’approvisionnement transparentes en minerais et dans les infrastructures, au bénéfice des populations de la région.

Cette reprise de l’engagement diplomatique fait suite à la visite de M. Boulos au Rwanda en octobre dernier, au cours de laquelle il avait rencontré le président Kagame pour des entretiens centrés sur le processus de paix piloté par les États-Unis et la sécurité régionale.

Selon la Présidence rwandaise, ces discussions avaient alors mis en avant « les efforts en cours pour faire progresser la paix dans la région des Grands Lacs et l’engagement constant du Rwanda en faveur d’une paix et d’une sécurité durables ».

Signé le 27 juin 2025 sous l’égide des États-Unis, l’Accord de Washington vise à normaliser les relations entre le Rwanda et la RDC. Il prévoit notamment le démantèlement des FDLR, composées de personnes responsables du génocide perpétré contre les Tutsi en 1994, ainsi que la levée de la posture défensive du Rwanda le long de sa frontière occidentale.

Cependant, les progrès du processus n’ont pas été exempts de difficultés. Les tensions ont refait surface le mois dernier, après que la RDC a refusé, à la dernière minute, de signer le Regional Economic Integration Framework (REIF), un pilier essentiel du processus de paix destiné à renforcer la coopération économique entre Kigali et Kinshasa.

« La délégation rwandaise à Washington, D.C., était prête à signer le REIF, qui bénéficie à nos deux pays ainsi qu’à l’ensemble de la région », a écrit la porte-parole du gouvernement, Yolande Makolo, sur X le 4 octobre.

« Nous sommes perplexes face à la décision de dernière minute de la RDC de ne pas signer l’accord, compte tenu de l’atmosphère positive qui a régné lors des négociations… et du travail de médiation assidu du conseiller principal Massad Boulos et du département d’État américain », a-t-elle ajouté.

Malgré ce revers, Kigali a maintenu son engagement envers l’accord de paix et le processus plus large conduit par les États-Unis.

« Le Rwanda croit en l’accord de paix et en l’approche de la médiation américaine, et espère que le REIF sera finalement signé », a souligné Mme Makolo.

« Le processus de paix doit réussir. C’est la meilleure chance de stabilité et de développement économique pour notre région. »

Massad Boulos a indiqué avoir eu un échange approfondi avec le ministre Nduhungirehe sur la paix et la prospérité dans la région des Grands Lacs
Les États-Unis ont réaffirmé leur confiance dans l’engagement du Président Kagame pour la paix

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