Loin d’être une manifestation de pure solidarité ou une initiative culturelle dépourvue de tout dessein caché, cet événement revêt en réalité des connotations beaucoup plus inquiétantes. Derrière son apparente bienveillance, il s’apparente à une opération de manipulation idéologique, dont les répercussions pourraient se révéler profondément délétères pour la mémoire collective et la stabilité sociale.
Ce qui se présente comme un simple concert de solidarité cache en vérité une entreprise cynique, dont les motivations politiques sont évidentes. Sous le vernis séduisant d’une cause humanitaire, l’organisation de cet événement s’attaque à la dignité des victimes d’un des plus atroces génocides du XXe siècle.
A travers un discours fallacieux et des intentions profondément malveillantes, cet événement semble se donner pour objectif de dénaturer et d’altérer les principes fondamentaux de vérité et de justice qui régissent la mémoire collective du génocide contre les tutsi au Rwanda.
Le choix de la date du 7 avril, loin de constituer une coïncidence fortuite, revêt une signification tout à fait volontaire, comme en témoigne la volonté manifeste de brouiller les repères mémoriels et de pervertir le sens de cette journée dédiée à la commémoration des victimes.
Ce choix, symboliquement chargé, cherche à empiéter sur l’espace consacré au souvenir des souffrances endurées par les tutsi, à ternir l’hommage rendu aux disparus, et à blesser de manière indicible les rescapés, dont la mémoire et la douleur méritent une considération absolue. Une telle initiative, en résonance avec des discours révisionnistes et négationnistes, s’apparente à une profanation pure et simple, non seulement des victimes de ce génocide, mais également de la dignité humaine elle-même.
En perpétuant une telle entreprise, les instigateurs de cet événement cherchent délibérément à effacer, voire à réécrire l’histoire, à distordre la vérité et à ternir le sens de la commémoration, bafouant ainsi le devoir sacré de mémoire envers les innocents qui ont péri dans les affres de la barbarie.
Derrière l’affichage trompeur d’une prétendue solidarité avec les enfants de l’Est de la République démocratique du Congo, se dessine en réalité une manœuvre cynique visant à instrumentaliser une cause noble pour légitimer des discours nauséabonds.
Il est désormais avéré que certains artistes programmés se sont, par le passé, illustrés par des prises de position négationnistes, exploitant leur notoriété pour relayer des thèses révisionnistes et semer la haine.
Depuis l’annonce de ce concert, les réseaux sociaux se font l’écho d’échanges virulents, alimentés par des propos ouvertement hostiles aux tutsi, témoignant du climat délétère que cet événement contribue à exacerber.
Face à un tel péril moral et politique, l’UNICEF, soucieuse de préserver son intégrité et son engagement humanitaire, s’est d’ores et déjà désolidarisée de cette mascarade, renforçant ainsi l’impérieuse nécessité d’annuler cette manifestation avant qu’elle ne devienne un vecteur supplémentaire de division et de discorde.

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