Ces semences ont été développées après des recherches approfondies menées par le ’Rwanda Agriculture and Animal Resources Development Board’ (RAB), au sein de ses laboratoires de Rubona dans le district de Huye pour le manioc, et de Musanze pour la pomme de terre. Elles résultent d’un croisement précis de tissus végétaux en conditions contrôlées, donnant naissance à de nouvelles variétés bientôt accessibles aux agriculteurs.
Dans le district de Musanze, les essais sur les semences améliorées de pomme de terre ont démontré une résistance remarquable. Cultivées sans pesticides, ces semences ont prospéré, alors que les semences traditionnelles ont échoué, victimes des maladies courantes.
Le Dr Nuwumuremyi Athanase, chercheur principal au RAB, a expliqué à la ’RBA’ : « Nous avons comparé la résistance des semences traditionnelles et améliorées, en utilisant le même engrais et sans appliquer de pesticides. Tandis que les semences traditionnelles ont été attaquées par les maladies, les semences améliorées ont montré une excellente résistance. »
Des recherches sur le manioc sont également en cours depuis quatre ans à la ferme de Rubona, dans le district de Huye, sous l’égide du Rwanda Agriculture and Animal Resources Development Board (RAB).
La nouvelle variété de manioc développée résiste aux principales maladies, notamment la striure brune et la mosaïque du manioc. La prochaine étape est la distribution de ces semences aux agriculteurs pour leur culture.
« Cette variété peut tolérer ces deux maladies, ce qui constitue une avancée majeure. Nous allons désormais rendre ces semences accessibles aux agriculteurs. » a expliqué le Dr Nuwumuremyi.
Le développement des semences améliorées de pomme de terre a été rendu possible grâce à une collaboration avec une organisation agricole internationale spécialisée dans la patate douce. Certaines semences rwandaises ont été envoyées au Kenya pour y être perfectionnées, donnant ainsi naissance à des variétés plus résistantes adaptées au climat rwandais.
Le Dr Magembe Eric, chercheur kényan associé au projet, a souligné que cette réussite représente une étape majeure pour l’Afrique. Les semences, génétiquement modifiées à partir de variétés sud-américaines, offrent une meilleure résistance.
Ces semences modifiées devraient permettre des rendements de 40 à 60 tonnes par hectare.
En réduisant la dépendance aux pesticides et aux engrais coûteux, ces semences améliorées aideront les agriculteurs à limiter les pertes dues aux maladies et ravageurs, tout en préservant l’environnement.

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