Avec une gravité empreinte de gratitude, il s’est adressé à la nation, disant : « Merci, peuple rwandais, pour votre confiance renouvelée. Quel honneur de servir sous votre bannière pour un nouveau mandat. » Sa voix portait l’écho d’un engagement inébranlable.

Aux alliés, venus de tous les horizons, il a lancé : « Votre présence en ce jour charnière tisse un lien profond, une reconnaissance éternelle envers chaque leader qui, par sa présence ou ses émissaires, a marqué ce jour de son sceau. »

Il a rappelé le chemin parcouru, un voyage de trois décennies de renaissance, façonnant dans l’adversité un esprit de solidarité et une résolution ferme : être les forgerons de notre destinée.

« Notre démarche politique, loin d’engendrer des clivages, est le creuset où notre unité se renforce, se purifie et s’approfondit », aime a répéter le Président Kagame.

2024, année de défis, reflète les crises régionales et mondiales nourries par des inégalités persistantes et des doubles standards corrosifs.

« La paix, notre étoile polaire, nous échappe encore, notamment à l’Est du Congo. Mais que l’on ne s’y trompe : la paix n’est point l’affaire d’un seul mais le devoir de tous. Sans l’engagement sincère de chacun, les médiations, même les plus ardentes, ne sauraient réussir. »

Il a dénoncé les discours et alliances contradictoires, qui tout en professant la paix, s’entrelacent avec des forces déstabilisatrices, attisant un conflit sans cesse renaissant. « La paix ne se quémande ni ne s’improvise ; elle se construit sur le respect mutuel des droits et la quête de compromis. »

Avec la sagacité d’un sage, il a invité à transcender les dénis et les rhétoriques stériles pour embrasser un dialogue constructif.

Comme le chante si bien Koffi Olomide : « il n’y a pas deux solutions. »

Regardant au-delà, il a envisagé un monde où l’humanité partage plus qu’elle ne diffère, où chaque société, chaque culture peut s’épanouir librement, sans que les puissants n’imposent leur dictât.

« Nous, Africains, gardiens de civilisations anciennes et d’espérances jeunes, nous avons combattu sans cesse l’injustice. Nous œuvrons pour que nos peuples vivent en sécurité, dans la dignité et la santé. Cela n’est pas une option mais un devoir impératif. »

Enfin, promettant de bâtir sur ces fondements, il a conclu : « Pourquoi ne pas surpasser nos réalisations passées ? Cette ambition n’est pas un rêve mais une promesse tangible. Ensemble, nous le pouvons, et ensemble, nous le ferons. »

Ainsi, avec ferveur et conviction, le Président Kagame a renouvelé son serment au stade Amahoro, devant une foule vibrante d’espoir et de fierté, sous les auspices d’un destin commun renouvelé.

« Que Dieu bénisse le Rwanda et l’Afrique. Ensemble, forgeons l’avenir. » a-t-il conclu sous les ovations.

Le Président Kagame a dénoncé les discours et alliances contradictoires, qui tout en professant la paix, s’entrelacent avec des forces déstabilisatrices, attisant un conflit sans cesse renaissant