Dans un message publié sur X ce vendredi, Makolo a rejeté les allégations du journal britannique, soulignant que le contenu de l’article n’avait rien de surprenant compte tenu du passé des auteurs.

L’article a été rédigé par deux journalistes, dont Michela Wrong, connue pour publier des récits discréditant le Rwanda.

Publié le 7 février 2025, l’article affirme que plus de 600 soldats rwandais auraient été tués dans l’est de la RDC en combattant aux côtés du M23 contre les FARDC. Cependant, les auteurs n’ont fourni aucune preuve pour étayer ces affirmations.

Makolo a souligné que l’un des principaux défauts de l’article réside dans l’absence de sources crédibles, tous les individus cités ayant apparemment choisi de rester anonymes.

"Rien que des sources anonymes et des suppositions. Il est ridicule que "The Guardian" bâtisse un article sans fondement sur du ‘on-dit’. Rien d’étonnant, sachant que l’un des auteurs a même écrit tout un livre basé sur des rumeurs. Pathétique," a écrit Makolo.

"Il y a une véritable histoire à raconter sur les habitants de cette région et notre volonté de paix et de progrès, mais c’est trop demander à "The Guardian" et à ces journalistes insensibles, bien installés dans leur fauteuil." a-t-elle ajouté.

Bien que Makolo n’ait pas explicitement mentionné l’auteur du livre, de nombreux observateurs ont fait le lien avec Michela Wrong, qui a déjà publié un ouvrage ciblant le Rwanda et son leadership.

Le Rwanda est régulièrement accusé de soutenir le M23, le gouvernement congolais appelant à des sanctions contre Kigali. Cependant, le Rwanda a toujours rejeté ces accusations, accusant à son tour la RDC de collaborer avec les FDLR, groupe armé composé d’individus responsables du génocide contre les Tutsi en 1994.

Le Rwanda a présenté preuves à l’appui ses affirmations, soutenant que les combattants des FDLR participent activement au conflit en cours aux côtés de l’armée congolaise.

Yolande Makolo, a vivement critiqué le journal britannique "The Guardian", l’accusant de diffuser de fausses allégations concernant les troupes rwandaises.