Allain Billen choqué par le manque d’impartialité de HRW

Redigé par Alain Billen
Le 7 novembre 2017 à 11:01

Là nous avons une preuve de plus qu’une organisation du type « Human Rights Watch » est bien plus politique qu’humanitaire. Comment expliquer autrement ce silence de ces deux boulimiques du « Tweet » (Kenneth Roth et Ida Sawyer) par rapport à ce véritable scandale espagnol.

« HRW » veille aux intérêts de certains gouvernements qui financent l’institution « indirectement » et qui en retour se voient « épargnés » de toute critique désagréable. C’est d’ailleurs pour cette raison que « HRW » n’émet aucune objection face au scandale dévoilé dans l’affaire du CPI et de Laurent Gbagbo, arrêté injustement, sans la moindre base juridique sur les recommandations de Paris.

Pas moins de neuf « opposants politiques » espagnols se trouvent aujourd’hui sous les verrous et « HRW » reste muet !

Quand on sait que ces « opposants politiques » espagnols sont d’un « pacifisme » démontré, on est en droit de s’étonner de voir nos deux dirigeants de « HRW » rester muets. Tout le monde s’attendait à voir les deux « tourtereaux bleus » s’exciter en 140 caractères contre ces détentions inhumaines, dignes des pratiques du dictateur « Franco »… qui serait réapparu sur ses terres hispaniques.

Le monde s’en émeut et condamne ce qu’ils appellent des « arrestations purement politiques ». Même les « opposants » de ces « opposants politiques » se sont indignés : Des mesures totalement disproportionnées » a tweeté l’ancien président (socialiste) du gouvernement autonome, José Montilla.

L’incarcération des ministres catalans a fait réagir la première ministre écossaise Nicola Sturgeon : « Le désaccord sur l’avenir de la Catalogne est politique. Il doit être résolu démocratiquement – pas en mettant les opposants politiques en prison ».

La décision a aussi choqué l’ancien chef du parti québécois, Pierre-Karl Péladeau, qui juge que Madrid est devenue « dingue ».

Du côté de « HRW », silence absolu ! …et même si du bout des doigts, ils avaient télégraphié en « morse », une certaines indignation retenue, le moins que l’on puisse dire c’est que nos « tourtereaux » sont restés bien calmes, assis sur leur branche, se retenant un maximum afin d’éviter de souiller la toile de leur « fiente » nauséabonde coutumière, qu’ils préfèrent réserver à leur ennemi… le Rwanda.

Au Rwanda, ce sont des « terroristes » qui sont arrêtés, pas des « opposants politiques »

Comme je l’ai déjà développé auparavant (La propagande occidentale qui transforme à sa guise les « terroristes » en « opposants politiques »), le cas de Diane Rwigara et de Victoire Ingabire, n’a rien en commun avec les pauvres catalans. Derrière ces visages d’ange, se cache malheureusement le diable en personne. Toutes les deux font pitié à ceux qui ne se sont intéressés à l’affaire que d’un bout de leur cervelle. Toutes les femmes ne sont pas « angéliques », nombreux rescapés du génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 peuvent en témoigner… elles peuvent être terrifiantes et sanguinaires !

En approfondissant un peu les choses, Diane Rwigara s’est dévoilée par des pertes de documents compromettants et par des conversations téléphoniques qui ne laissent aucun doute quant à ses intentions de vouloir renverser le pouvoir par les armes. En découvrant ces conversations téléphoniques, beaucoup de mes proches étaient bouches baies et n’ont pu s’exprimer que par ces petits trois mots : « cela fait peur » !

De son côté, Victoire Ingabire, celle que ses amis aiment appeler la « Aung San Suu Kyi » rwandaise...Lire la suite sur PanorActu...


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