Burundi : Les parlementaires appelés à ne pas voter le projet de loi portant fixation du budget

Redigé par IGIHE
Le 21 juillet 2014 à 02:00

Les sénateurs et les parlementaires burundais appelés à ne pas voter le projet de loi portant fixation du budget général révisé de l’Etat pour l’exercice 2014 car le Gouvernement du Burundi prévoit d’augmenter les impôts de certains produits indispensables pour combler les trous budgétaires.
Dans le Projet de loi portant fixation du budget de l’Etat pour l’exercice 2014, le budget initialement prévu s’élevait à 1441,4 milliards de francs bu contre 1442,6 milliards, soit une augmentation de 2,2%. Avec ce (...)

Les sénateurs et les parlementaires burundais appelés à ne pas voter le projet de loi portant fixation du budget général révisé de l’Etat pour l’exercice 2014 car le Gouvernement du Burundi prévoit d’augmenter les impôts de certains produits indispensables pour combler les trous budgétaires.

Dans le Projet de loi portant fixation du budget de l’Etat pour l’exercice 2014, le budget initialement prévu s’élevait à 1441,4 milliards de francs bu contre 1442,6 milliards, soit une augmentation de 2,2%. Avec ce surplus, la présidence a revu une augmentation de 20 milliards de francs burundais mais au niveau du budget révisé, il est prévu un montant de plus de 29 milliards de francs burundais.
Selon le Président de l’Observatoire de Lutte contre les Malversations Economiques(OLUCOME), Gabriel RUFYIRI, l’accroissement de ce budget contredit le programme de l’austérité souvent avancé par le Numéro Un Burundais. Gabriel RUfyiri juge cette politique d’austérité de théorique.

Dans ce projet de loi portant fixation du budget pour l’exercice 2014, les articles 41, 42 et 44 expliquent très bien ce surtaxe sur certains produits de premiers nécessités pour la population burundaise entre autre le sucre, la farine, l’huile, les boissons de la BRARUDI et biens d’autres. Cette augmentation d’impôts causera également l’augmentation des prix de ces produits au détail alors que le contribuable croupisse dans la misère, a indiqué le Président de l’OLUCOME, Gabriel Rufyiri.
Selon lui, on lieu que le Gouvernement institut ces taxes et impôts sur les produits de

premiers nécessités, il faut qu’il pense à instaurer une taxe sur fortune même si tout le monde n’est pas voleur, il existe des gens riches et qui n’ont pas de crédit à la Banque, disposant de beaucoup de bâtiment et d’autres avoirs.

Alors qu’il est prévu que ce projet de loi soit révisé au cours de cette semaine, Gabriel RUFYIRI appelle les sénateurs et les parlementaires à ne pas le voter.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité