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Corruption basée sur le sexe dans les ONGs

Redigé par IGIHE
Le 11 décembre 2014 à 10:01

Il se dit des recrutements peu procéduriers dans le chef des ONGs opérant au Rwanda. Certains recruteurs sont pointés du doigt dans leur exercice.
Une recherche menée par « Mission of Hope Rwanda » montre qu’il existe encore des femmes et des jeunes filles qui se prêtent à des rapports sexuels non consentis pour qu’elles accèdent aux postes offerts par ces ONGs. "Le Gouvernement a mis en place une Structure ’One Stop Center’ destinée à recevoir des plaintes de Violences sexuelles faites à la Femme (...)

Il se dit des recrutements peu procéduriers dans le chef des ONGs opérant au Rwanda. Certains recruteurs sont pointés du doigt dans leur exercice.

Une recherche menée par « Mission of Hope Rwanda » montre qu’il existe encore des femmes et des jeunes filles qui se prêtent à des rapports sexuels non consentis pour qu’elles accèdent aux postes offerts par ces ONGs.

"Le Gouvernement a mis en place une Structure ’One Stop Center’ destinée à recevoir des plaintes de Violences sexuelles faites à la Femme et à la Jeune Fille. Au niveau de la Police et de l’Armée Nationales, il existe un ’Gender Desk’. Il y a aussi ’ISANGE One Stop Center et autres structures qui doivent réprimer ces crimes sexuels. Mais les victimes ne dénoncent pas les crimes qu’elles subissent", a indiqué à la presse Claude Kabutware, le Directeur de Mission of Hope Rwanda.

Care International Rwanda, par la biais de l’Association ’UMUGORE ARUMVWA’ (A l’Ecoute de la Femme) a organisé une rencontre des ONGs luttant contre les violences faites aux Femmes pour faire le bilan atteint depuis la rencontre de Kampala de Décembre 2011 des Chefs d’Etats-Membres de l’ICGLR (Conférence Internationale sur la Sécurité et le Développement des Pays de la Région des Grands Lacs) recommandant une lutte sans merci contre les violences sexuelles dans leurs pays respectifs.

Mme Marie Ingabire, Président de Transparency International-Rwanda

Au cours de cette rencontre organisée par Care Int’l, Mme Ingabire Marie Immaculée a demandé aux agents de police ayant suivi la formation de GBV (Gender Based Violence) de mettre en pratique les connaissances et skills qu’ils y ont acquis.

D’autres recommandations ont été émises par Care int’l dont celle demandant au Gouvernement de renforcer les stratégies de lutte contre les agents d’ONGs contraignant les demandeuses d’emplois aux relations sexuelles forcées. Elle a, elle aussi, demandé aux agents de Police Nationale, aux autres agents ayant suivi la formation GBV d’être très actifs dans la répression de ce crime.


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