L’organisation de police criminelle internationale, Interpol, a manifetsé lundi une volonté de deployer ses efforts pour arrêter les fugitifs accusés de participation au génocide contre le Tutsi.

Le secrétaire général d’Interpol, Ronald Kenneth Noble, a tenu ces propos à l’ouverture de la 6ème réunion d’experts sur le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité qui se déroule actuellement à Kigali avec pour thème "Mettre fin à l’ impunité".

Peu importe le temps que cela prendra, Interpol n’aura pas de repos jusqu’à ce que chacun des fugitifs en cavale ait été arrêté, a déclaré M. Noble.

Le Premier ministre Pierre Damien Habumuremyi a, quant à lui, déclaré qu’une coopération intensifiée était nécessaire pour canaliser les efforts internationaux en vue de traîner en justice les auteurs de crimes contre l’humanité.

Il a félicité Interpol pour son rôle pour aider à appréhender les fugitifs qui traversent les frontières de leur pays pour échapper à la justice.

Le président d’Interpol, Mireille Ballestrazzi, a souligné la nécessité d’une coopération et d’une collaboration pour rechercher, identifier et appréhender les criminels.

L’Interpol a déjà arrêté 40 fugitifs dans 14 pays.

Le nombre des fugitifs recherchés pour génocide par le TPIR reste considerable.

La conférence mise sur la coopération des pays.