Jouir avec ou sans orgasme

Redigé par IGIHE
Le 19 octobre 2016 à 04:13

L’orgasme est l’acmé supposé du plaisir. La jouissance, elle, parle d’abandon, d’émotion, de capacité à se laisser aller à l’autre, à ses sens, à ses fantasmes. Elle englobe l’être dans son entier.
Plus qu’une invitation, jouir est aujourd’hui un diktat et l’orgasme, un sésame permettant d’accéder au septième ciel. Si le mot a longtemps été banni de notre vocabulaire pour cause de puritanisme judéo-chrétien, la révolution sexuelle des années 70 l’a sacralisé et banalisé. Au point qu’aujourd’hui il émaille sans (...)

L’orgasme est l’acmé supposé du plaisir. La jouissance, elle, parle d’abandon, d’émotion, de capacité à se laisser aller à l’autre, à ses sens, à ses fantasmes. Elle englobe l’être dans son entier.

Plus qu’une invitation, jouir est aujourd’hui un diktat et l’orgasme, un sésame permettant d’accéder au septième ciel. Si le mot a longtemps été banni de notre vocabulaire pour cause de puritanisme judéo-chrétien, la révolution sexuelle des années 70 l’a sacralisé et banalisé. Au point qu’aujourd’hui il émaille sans complexes les dialogues de sitcoms branchés – “Ally McBeal” ou “Sex and the City” – et fait régulièrement la une des magazines.

Comment multiplier, intensifier les orgasmes ? Les variations autour du même thème foisonnent dans la presse et dans les ouvrages pratiques. Défini comme le point culminant du plaisir, l’orgasme est toujours considéré comme l’aboutissement incontournable de l’échange. Pourtant, et les sexologues sont unanimes, il y a danger à en faire la seule finalité. Car s’il ne peut y avoir jouissance complète sans orgasme, l’orgasme seul ne garantit pas la qualité et l’intensité d’une relation sexuelle.

Paradoxale et complexe, la jouissance ne saurait être réduite à une simple équation. Vaste et puissante, elle dépasse les limites du plaisir sexuel. C’est l’être tout entier qu’elle englobe, ses sens, son imaginaire, son affect.

L’orgasme : un aboutissement, pas une finalité

« Au début de ma vie sexuelle, une relation sans orgasme était impensable, raconte Maryse, 44 ans. J’étais féministe militante, et l’orgasme était carrément une revendication politique après des siècles d’oppression de la sexualité féminine. C’est avec le temps et une autre conception des relations homme-femme que j’ai changé de sexualité. Aujourd’hui, je privilégie la qualité de la relation érotique. La variété des caresses, l’imaginaire, les fantasmes sont primordiaux. Je ne cours plus après l’orgasme qui, cela dit, vient (...)

Avec yahoo.com


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité