Grâce à l’appui de JHPIEGO (Johns Hopkins Univerisity) en collaboration avec l’USAID, un incinérateur moderne de 200 mille dollars américains vient d’être installé à l’hôpital de Gahini dans le district de Kayonza. Pour le Ministère de la santé, c’est une solution au problème des déchets biomédicaux sources de diverses maladies tel que l’a souligné Mme Alphonsine Mukamunana qui représentait la Ministre de la santé lors de l’inauguration de cet incinérateur le jeudi 25 octobre 2012.

L’incinérateur dont dispose l’hôpital de Gahini en Province de l’Est est le seul au Rwanda qui est capable de détruire les déchets biomédicaux issus des médicaments et du matériel utilisé dans les services de soins de santé sans effets néfastes à l’environnement. A l’inauguration de cet incinérateur, Mme Alphonsine Mukamunana, la Directrice de l’Unité de l’hygiène au Ministère de la santé qui a parlé au nom de la Ministre de la santé, a précisé que les formations sanitaires disposent des incinérateurs mais, de faible capacité.

Elle a précisé que le Ministère de la santé envisage mettre en place d’autres incinérateurs modernes dans les différents coins du pays pour répondre au problème de maladies causées par ces déchets biomédicaux. Mme Mukamunana a saisi cette occasion pour exprimer la reconnaissance à l’Organisation JHPIEGO et à l’USAID qui ont dépensé environ 200 mille dollars américains pour acheter, transporter et installer ce dispositif et pour tout le soutien apporté dans les différents secteurs de développement.

Selon le Directeur de l’hôpital de Gahini, Mr. Alphonse Muvunyi, la machine a la capacité de détruire un kg de déchets en une minute et les essais cliniques faits pendant un mois après l’installation montrent son efficacité. Il a indiqué qu’il n y a pas de problème liés au fonctionnement étant donné que les techniciens qui vont utiliser ce dispositif ont déjà bénéficié d’une formation de la part de JHPIEGO.

Le Directeur de l’hôpital a souligné qu’il sera question de signer des contrats avec d’autres hôpitaux pour qu’ils puissent utiliser cet incinérateur. Au moment où ce dernier a été officiellement inauguré, déjà la machine était en train de brûler 20 tonnes de déchets médicaux de l’hôpital Roi Fayçal.

La gestion des déchets s’avère indispensable pour la santé

La gestion des déchets médicaux est d’une grande nécessité tel que l’a souligné le Directeur de l’hôpital de Gahini car, souligne-t- il, cela permet d’assurer l’hygiène du milieu hospitalier, la sécurité des agents de la santé et de la communauté environnante.

En effet, a-t-il appuyé, cette gestion aide à contrôler les différentes infections mais aussi elle permet de réduire l’exposition des communautés aux bactéries devenues résistantes aux médicaments.

Le Vice-président de JHPIEGO au niveau international, le Dr Alain Damabi, lui, est revenu sur les priorités de leur organisation qui revient à assurer la protection de la santé de la mère et de l’enfant.

Tel qu’il le précise, ce groupe est le plus exposé aux effets des déchets médicaux. Il se félicite pour la formation dispensée en faveur des techniciens qui vont manipuler le dispositif espérant des résultats rassurants quant à l’amélioration de la santé de la population. Il a par ailleurs admiré l’étroite collaboration entre JHPIEGO et l’USAID dans les diverses actions qui visent le bien-être de la population tout en promettant l’appui continu dans le cadre de contribuer au développement durable du pays.

Différents intervenants dont les autorités du district de Kayonza ont salué les efforts engagés par JHPIEGO et l’USAID pour mettre en place un tel incinérateur qui va servir à plus de la moitié des hôpitaux du pays. Ils reconnaissent tous que la bonne protection de l’environnement implique la bonne santé de la population.

La Nouvelle Releve