Ndayisaba a affirmé qu’avant l’arrivée des Blancs les Rwandais vivaient en parfaite harmonie.

“Parmi les valeurs caractéristiques du Rwanda avant qu’il ne sombre dans le divisionisme, il y avait l’unité. Quant à l’idéologie du génocide, elle n’est ni naturelle ni structurelle pour qu’elle ne soit déracinée”, a-t-il dit évoquant des faits qui ne trompent pas tels que la cohabitation des citoyens de ce qui a été appelé à tort ethnies.

Selon Fidèle Ndayisaba, l’unité était visible à travers la cohabitation et le partage d’une langue commune.

“L’idéologie du génocide ne se transmet pas par l’air qu’on respire ni par le sang. Elle est attisée et propagée par ceux qui la gardent encore en eux,” a affirmé le Secrétaire Exécutif de la Commission.

« L’idéologie du génocide encore visible chez les enfants leur est transmise par les parents et par d’autres adultes à travers les conversations et autres canaux d’information », a-t-il ajouté trouvant la nécessité de conduire une étude scientifique décrivant le niveau de désolidarisation de la perception de cette idéologie par la jeunesse rwandaise ; une étude qui se fera en septembre prochain et une autre durant la période de Commémoration du génocide des Tutsi de 1994 en avril 2019.

Le patron de l’Unité et Réconciliation avance que l’idéologie de génocide chez les jeunes se réduit de 50% chaque année.