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Le député européen Louis Michel : alerte d’un possible génocide au Burundi

Redigé par IGIHE
Le 9 novembre 2015 à 01:54

Le député européen Louis Michel demande à l’Union européenne et au reste du monde « d’agir sans délai pour empêcher un nouveau génocide dans la région des Grands Lacs« . Alors que le Burundi s’enfonce dans la crise et que « nous portons encore le poids de l’inaction de la communauté internationale au Rwanda, il y a 21 ans seulement, il n’est pas tolérable de reproduire deux fois la même erreur« , écrit-il dans un communiqué.
Plusieurs observateurs, dont le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de (...)



Le député européen Louis Michel demande à l’Union européenne et au reste du monde « d’agir sans délai pour empêcher un nouveau génocide dans la région des Grands Lacs« . Alors que le Burundi s’enfonce dans la crise et que « nous portons encore le poids de l’inaction de la communauté internationale au Rwanda, il y a 21 ans seulement, il n’est pas tolérable de reproduire deux fois la même erreur« , écrit-il dans un communiqué.

Plusieurs observateurs, dont le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme et le centre de réflexion International Crisis Group, estiment que le Burundi pourrait sombrer dans une nouvelle guerre civile.

« Les morts, les intimidations et la répression à l’encontre de la population sont autant de violations des droits humains et sont les signes alarmants d’une nouvelle tragédie humaine« , déplore le ministre d’Etat belge et co-président de l’assemblée parlementaire paritaire ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique)-UE.

« Je salue les mesures de sanctions prises par l’Union européenne et par l’Union africaine, respectivement les 1er octobre et 4 novembre 2015 et je réitère tout mon soutien à l’action de médiation menée par le Président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, au nom de la Communauté de l’Afrique de l’Est« , ajoute M. Michel.

Quelques 200 personnes ont été tuées au Burundi depuis le début de la crise qui a éclaté fin avril, après l’annonce de la candidature de M. Nkurunziza à un troisième mandat. L’opposition, la société civile et une partie de son propre camp considèrent que ce mandat viole la Constitution et l’Accord d’Arusha ayant mis fin à la guerre civile.

Avec RTBF


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