D’après le rapport de l’Office de l’Auditeur Général des Comptes de l’Etat, ONATRACOM/Office National des Transports en Commun a été déclaré en faillite. Le Ministère de Tutelle n’est pas encore fixé sur le sort de cet établissement public de transport en commun. Tout semble pencher sur la décision de permettre des investissements privés en actions dans cet établissement qui a accusé un résultat commercial déficitaire très désastreux.
"Ce qui est sûr c’est que l’ONATRACOM va fonctionner autant que l’est REG/Rwanda Energy Group ou WASAC/Water and Sanitation Corporation Ltd comme un Groupe commercial indépendant. Ou alors nous allons en faire une entreprise semi publique où des investisseurs privés achèteront des actions", a déclaré le Secrétaire d’Etat au Transport, le docteur Nzahabwanimana.
ONATRACOM a, à un certain moment, évolué au point que beaucoup d’argent était insuflé et peu de recettes, a dit le ministre montrant que pour l’exercice 2012-13, il a dépensé 4.2 milliards de francs pour ne récolter que 1.3 milliards seulement. Cette personnalité publique dit attendre une expertise commandée pour ce mercredi 19 août afin de décider du sort de ce seul établissement public de transport.
Curieuse façon de solutionner un problème de faillite causée par une mégestion comme s’il manque de personnalités expertes et intègres dans ce pays.
ONATRACOM a enregistré un déficit de 3.7 milliards de francs pour l’an passé. Le gouvernement avait alors compensé pour 878 millions de francs, les documents sont disponibles. Mais de tels documents manquent pour le 1.7 milliards de francs insuflés par le gouvernement pour la même période.
Comparaissant devant le PAC/Commission Parlementaire aux comptes publics du Parlement rwandais, le Directeur d’ONATRACOM, Maj JB Murasanyi raconte que du 1.7 milliards de francs qui restait à payer, 1.5 milliards sont les impôts à RRA, le reste étant les cotisations des employés à RSSB/ Rwanda Social Security Board.
Mais alors, avec un renforcement de surveillance dans la gestion, ce seul établissement qui joue comme un tampon contre la hausse des prix de voyage en commun des investisseurs privés, ne peut-on pas le sauver des griffes des privés. L’expérience a montré que partout au monde le secteur des transports est très sensible au point que l’Etat ne peut le céder totalement aux privés.
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