La décision de la mairie de la ville de Kigali de bannir les minibus dans le transport en commun interurbain est sur toutes les lèvres à Kigali. Ces minibus, opéreront dans les localités périphériques de la ville, selon la mesure prise par la province capitale.
Ladite décision soulève l’ire des propriétaires de ces véhicules bannis de la circulation en ville, alléguant les avoir acheté à crédit, lesquels crédits ils n’ont d’ailleurs pas encore fini de rembourser. Ils assurent qu’ils travailleront à perte en opérant à la périphérie de Kigali.
Kigali est caractérisé par de files indiennes dans les transports surtout aux heures de pointe (aller et retour du service des citadins : 7h-8h le matin/ 17-18h en soirée.) Pour faire face à ce casse-tête, la MVK a privilégié l’affectation au transport en commun interurbain de cars (Coaster), pouvant transporter un plus grand nombre de passagers à la fois. L’ordonnance de la mairie stipule que l’interdiction des minibus dans le transport en ville sera effective à partir du 1er Septembre prochain.
Ce nouveau concept du transport en commun interurbain fait couler beaucoup d’encre et de salive entre propriétaires de minibus, les associations de transporteurs et la MVK.
Un ras le bol populaire a surgi dans un débat sur une radio locale, « Radio one », entre le responsable du transport à la MVK, Ir Jean Claude Rurangwa, et le représentant de la fédération des coopératives affiliées au transport en commun, RTFC (Rwanda federation transport cooperative) le 8/08/2013, les propriétaires de minibus s’y plaignaient de ne pas avoir été concertés dans cette prise de décision.
Intervenant dans ce débat, les chauffeurs de minibus soulignaient le mauvais état du réseau routier dans lequel ils sont dorénavant affectés. Ceci affectera la mécanique de leurs vehicules, et donc leurs versements ; ce qui occasionnera un fort manque à gagner, si on ignore que les passagers en périphérie de la ville se comptent sur les doigts de la main.
Pour ces chauffeurs de minibus, la décision de les bannir du transport intra muros de Kigali relève du bénéfice de particuliers et qu’il n’en va pas de facto de l’intérêt public.
Même son de cloche chez Mme Anita qui représentait dans le débat RFTC, pour elle, le fait de ne pas avoir consulté les regroupements en association des transporteurs en commun, démontre à lui tout seul que des intérêts inavoués se cachent derrière cette décision.
La feuille de route de la MVK, voudrait que dans un avenir proche le casse-tête lié aux files indiennes quotidiennes dans le transport en commun interurbain ne soit plus qu’un mauvais souvenir.
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