OLUCOME qualifie d’épouvantailles le forum anti - corruption

Redigé par Floxella Karire
Le 14 juin 2013 à 08:37

Le Président de l’OLUCOME(Observatoire de la Lutte contre la Corruption et les Malvérsations Economiques) Gabriel Rufyiri a organisé une conférence de presse ce jeudi le 13 juin 2013. Cette conférence avait pour objectif de faire comprendre les inquiétudes qui le préoccupent, ensuite de les présenter au près du gouvernement pour qu’enfin ce dernier puisse réunir les partenaires notamment les membres du forum politique pour voir ensemble les obstacles de la nouvelle loi sur la presse, du projet de loi (...)

Le Président de l’OLUCOME(Observatoire de la Lutte contre la Corruption et les Malvérsations Economiques) Gabriel Rufyiri a organisé une conférence de presse ce jeudi le 13 juin 2013. Cette conférence avait pour objectif de faire comprendre les inquiétudes qui le préoccupent, ensuite de les présenter au près du gouvernement pour qu’enfin ce dernier puisse réunir les partenaires notamment les membres du forum politique pour voir ensemble les obstacles de la nouvelle loi sur la presse, du projet de loi sur les asbl ainsi que le projet de loi relatif aux manifestations sur la voie publique ; l’aboutissement des objectifs de la stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.

Comme il l’a signalé, Gabriel Rufyiri, le président de l’OLUCOME a exprimé ses inquiétudes dans une correspondance qu’il a adressée au Ministre à la présidence chargée de la bonne gouvernance et de la privatisation.

Le Président de l’OLUCOME déclare qu’il serait impossible d’éradiquer la corruption au Burundi sans que les institutions étatiques, les organisations de la société civile, les organes du secteur privé anti- corruption aient des informations des dénonciateurs victimes ou patriotes.

La loi promulguée par le chef de l’Etat sur la loi régissant la presse au Burundi vise à 100% à faire taire toute personne qui ne chante pas la même chanson que celle du pouvoir, poursuit le président de l’OLUCOME.

Comme il l’a souligné dans ses propos, il décrie l’article 19 de la nouvelle loi sur la presse en ses points b qu’il est interdit de publier des documents en rapport avec des informations portant atteinte à la stabilité de la monnaie ou le point i sur les informations portant atteinte au crédit de l’Etat et a l’économie nationale. Il pense que c’est une façon de faire taire toutes ces personnes qui s’investissent dans la lutte contre la corruption et les malversations économiques.
Ces initiatives gouvernementales viennent bloquer les objectifs de la stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.

L’autre loi régissant les ASBL est très contraignante, pour former une association c’est libre mais dans son article 18 dudit projet qui stipule que le certificat est renouvelable tout cela se trouve dans la ligne droite de restriction de la liberté d’ expression. Il craint que certaines Asbl actuellement considérées par certains politiciens comme des éléments entravant les actions gouvernementales se verront refuser le renouvellement de leur agrément.

En ce qui concerne le projet de loi portant modification du décret no 100/187/91 du 24/12/1991 portant réglementation des manifestations sur la voie publique et les réunions publiques se trouvant à l’heure actuelle au parlement, une fois devenue une loi handicapera les activités des ASBL dont L’OLUCOME.
L’OLUCOME a déclaré aussi qu’ils ne vont pas être membres du forum national de lutte contre la corruption qu’il qualifie d’épouvantailles.

Le président de l’OLUCOME demande à ce que ces trois initiatives soient discutées dans des organes qui rassemblent tout le monde.
Enfin Gabriel Rufyiri espère que cette proposition aiderait à préparer par conséquent un bon terrain pour la mise en place de ce forum anti- corruption.


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