Le jeune Rutikanga a dénommé son appareil "Safety Driving Security Device". Il devra être installé de façon à être connecté au moteur du véhicule. Il est conçu de telle façon qu’une fois installé, il n’est pas facile de le déconnecter à part le mécanicien installateur.

Très sensible à l’alcool, le Safety Driving Security Device détecte et mesure le degré d’alcool consommé par le chauffeur au point qu’il interdit à ce dernier de prendre le volant. Au cas où le conducteur insiste et veut prendre la route, l’appareil bloque le moteur après 15 second de tentative dui Conducteur.

L’invention de Rutikanga, élève finaliste des humanités depuis l’an passé, a été exposée dans l’Expo-vente des produits Made in Rwanda qui se déroule en ce moment dans l’aire Expo Ground de Gikondo.

"Je viens de terminer des humanités techniques en tant que mécanicien. Cet appareil que j’ai fabriqué peut être incorporé dans tous les types de véhicules. Il pourrait être utile pour éviter la plupart d’accidents de roulage qui se commettent par des chauffeurs ivres", a dit le jeune inventif Rutikanga originaire du quartier Kicukiro en ville de Kigali.

"Sitôt entré dans le véhicule où cet appareil est installé, quand il juge que le niveau d’alcool consommé ne permet pas de conduire, il immobilise le véhicule et envoie un message court sur votre portable ou tout autre canal de communication choisi pour recevoir les informations venant de lui. Aussitôt un signal lumineux s’éclaire portant les inscriptions : la plaque du véhicule et les noms du propriétaire, sa résidence et les mots ’Interdit de conduire en état d’ébriété", a confié le jeune Rutikanga qui trouve qu’il est possible que cet appareil peut aussi être connecté au télephone de la Police de Sécurité Routière ou au website ou à l’e-mail des agents de sécurité routière pour les alerter d’un possible danger sur la route.

Rutikanga a déjà soumis pour agrégation son produit à RDB pour éviter qu’on ne lui vole sa marque déposée avant qu’il n’en produise en série et le mette sur le marché.

Il se plaint néanmoins de manque de moyens financiers suffisants pour cette production en série et pouvoir ainsi créer de l’emploi pour plusieurs jeunes gens.