Lundi, la police rwandaise a annoncé avoir tué un imam, soupçonné « d’orienter les jeunes vers le jihad et de les recruter » pour qu’ils rejoignent les rangs de l’organisation Etat islamique en Syrie. Selon la version de la police, c’est au retour d’une perquisition à son domicile, deux jours après son arrestation, que le religieux a tenté de s’échapper avant d’être abattu. La police assure également avoir « détecté la formation de réseaux terroristes ». Les autorités rwandaises n’avaient jusque-là jamais évoqué ce type de menace dans le pays. Mais ce décès pose question.
Devant la mosquée de Kimironko dans laquelle officiait Muhammad Mugemangango, un responsable rechigne à parler aux journalistes. « Cette nouvelle m’a surpris, explique l’homme. Après on ne sait pas ce qui se passe dans la vie privée des gens, poursuit-il. En tout cas, ici il ne se passait rien », lâche-t-il en partant.
Un fidèle de 23 ans a du mal à croire les accusations pesant sur l’imam. « On aurait dû le juger, pas le tuer », déplore-t-il.
Avec africatime.com
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