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Rwasa Agathon : La Justice ne devrait pas attendre d’être sous la pression pour prendre une décision

Redigé par Alida SABITEKA
Le 30 septembre 2014 à 02:07

La justice burundaise ne devrait pas attendre d’être sous la pression internationale pour prendre une décision, indique Rwasa Agathon, un des leaders politiques burundais ayant des militants incarcérés dans différents prisons du pays. Selon Rwasa Agathon, aucune autorité ne sera gratifiée pour avoir emprisonné des gens injustement.
Le Tribunal de Grande Instance en Mairie de Bujumbura a récemment pris la décision de libérer provisoirement le Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa. Il a recouvré (...)

La justice burundaise ne devrait pas attendre d’être sous la pression internationale pour prendre une décision, indique Rwasa Agathon, un des leaders politiques burundais ayant des militants incarcérés dans différents prisons du pays. Selon Rwasa Agathon, aucune autorité ne sera gratifiée pour avoir emprisonné des gens injustement.

Le Tribunal de Grande Instance en Mairie de Bujumbura a récemment pris la décision de libérer provisoirement le Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa. Il a recouvré la liberté provisoire après que cette même juridiction ait refusé à deux reprises la libération de ce défenseur des Droits de l’homme burundais. Les organisations de la société civile burundaise, la communauté internationale, soulignons la déclaration des parlementaires européens ainsi que le discours du Président des Etats Unis d’Amérique, Barack Obama, qui n’ont jamais cessé de plaider pour la libération du Président de l’APRODH.

Rwasa Agathon

Rwasa Agathon a fait savoir que le Burundi ne pourra jamais se développer au moment où la justice attende que l’eau déborde de la vase et que la communauté internationale intervienne pour qu’elle prenne une décision favorable. Selon lui, les autorités burundaises devraient travailler pour le bien du peuple qui l’ont élu et devraient libérer tous les prisonniers victimes de leurs opinions car aucune autorité ne sera gratifiée d’avoir emprisonné des gens injustement ou en grand nombre. La justice ne devrait pas opprimé ceux qui ne partagent pas les mêmes idéologies politiques avec le parti au pouvoir, souligne Rwasa Agathon.

Au moment où en date du 1 Juillet.2014, le Numéro Un Burundais, Pierre Nkurunziza a gracié plus de 3000 prisonniers, Rwasa Agathon demande à cette occasion la libération de ses militants qui sont victimes de leurs opinions. Il a rappelé aux autorités de ce pays, que le Burundi appartient à tout citoyen burundais et que tout pouvoir a une fin.

Rappelons que dans la déclaration du Gouvernement du Burundi sur la libération de Mbonimpa, Philippe Nzobonariba, porte parole du Gouvernement a indiqué que la mise en liberté provisoire de Pierre Claver MBONIMPA n’est le résultat de quelque pression que ce soit, ni du Gouvernement du Burundi, ni des Parlementaires de l’Union Européenne ou d’une quelconque autre organisation intérieure ou extérieure. Mais pour Rwasa Agathon, cette déclaration est sans fondement. Il y a quelques jours, le porte-parole du Gouvernement, Philippe Nzobonariba avait déclaré que le Président de l’APRODH a un dossier lourd en justice et que ceux qui plaident pour sa libération avaient d’autres visés.

Selon Rwasa Agathon, la justice burundaise devrait être libre et de ne pas travailler pour le compte du parti au pouvoir en oppriment les autres.


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