« The Green Light Magazine » un journal conçu pour faire accéder au lauréats universitaires rescapés du génocide au travail

Redigé par Par Jean Jill Mazuru
Le 24 juillet 2013 à 04:28

Une étude menée durant six mois conduite par SURF/Rwanda (Survivors Fund), le Fonds des survivants du génocide a démontré que les lauréats de nos universités rescapés du génocide commis contre les batutsi du Rwanda en 1994, avaient maille à partir sur le marché du travail. C’est sur ce constat qu’est partie cette organisation non gouvernementale en collaboration avec l’association des étudiants rescapés du génocide en initiant le projet de la création d’un journal, « The Green Light Magazine ».
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Une étude menée durant six mois conduite par SURF/Rwanda (Survivors Fund), le Fonds des survivants du génocide a démontré que les lauréats de nos universités rescapés du génocide commis contre les batutsi du Rwanda en 1994, avaient maille à partir sur le marché du travail. C’est sur ce constat qu’est partie cette organisation non gouvernementale en collaboration avec l’association des étudiants rescapés du génocide en initiant le projet de la création d’un journal, « The Green Light Magazine ».

Il publie diverses techniques nécessaires dans la recherche d’un emploi, voire à l’initiation de projets pour devenir son propre employeur. Ce journal parait aussi en ligne à l’adresse : www.thegreenlightmag.com

Ce journal de 12 pages, A5, est partie prenante du programme de SURF et de l’AERG dénommé “Education into employement”. Il est distribué gratuitement dans toutes les bibliothèques universitaires et autres endroits que fréquente la communauté estudiantine.

Pour Ngoga Clément, Rédacteur en chef de « The Green Light Magazine », une nette amélioration dans l’accès au travail du groupe cible se fait constater depuis la parution du journal :

« Personnellement, j’y ai eu un stage avant d’y être ensuite engagé. Quand bien même j’ai fait l’informatique à l’université, je pratique en ce jour le journalisme, mais il set vrai que mon cursus universitaire m’y aide beaucoup. J’y ai appris ce travail qui me plait et dans lequel je m’investi, comme le prône le programme “Education into employement”. Un autre exemple que je qui me vient en tête est celui d’Emile Karamutsa, qui a fait ses études a l’institut pour l’éducation de Kigali, KIE, aujourd’hui professeur d’informatique à l’APACOPE. Dans son témoignage publié dans notre dernière parution, il nous confiait qu’il occupe ce poste grâce aux techniques et autres modes d’emploi qu’il a acquit en lisant « The Green Light Magazine » et dont il s’est servi quand il est allé s’enquérir de ce boulot. »

Mr Ngoga Clément d’ajouter que leur audience ne doit pas être exclusivement universitaire. Il convie toute la jeunesse à lire ce journal avant d’aller compétir sur le marché du travail.

Même s’il n’est pas très connu dans nos kiosques a journaux, « The Green Light Magazine » a commencé à paraitre en Novembre 2010, sa dernière parution était le numero 16, le 17 est en cours de bouclage, a confié à IGIHE Ngoga Clément.


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