Selon les premières informations, des échanges de tirs nourris ont éclaté entre les assaillants et les forces de sécurité dépêchées sur les lieux.

Pour sécuriser la zone, d’importants renforts militaires ainsi que des véhicules blindés ont été déployés depuis l’hôtel Pullman jusqu’au palais présidentiel de la Cité de l’Union africaine, bouclant totalement le prestigieux boulevard Tshatshi.

Une opération d’envergure qui a duré plus d’une heure et demie, semant la panique au cœur de la ville. "Des coups de feu ont été entendus dans plusieurs quartiers", a rapporté un habitant de l’un des quartiers proches de la résidence de Kamerhe.

Le bilan humain reste encore partiel, mais l’ambassade du Japon à Kinshasa a confirmé que deux policiers et un des assaillants ont été tués lors des affrontements. Le corps de ce dernier aurait été emporté par les membres du commando auteurs de l’attaque.

Face à la gravité de la situation, les autorités japonaises ont recommandé à leurs ressortissants de rester confinés "jusqu’à ce que leur sécurité soit confirmée".

Vital Kamerhe, personnalité politique de premier plan en RDC, est sain et sauf selon les autorités. Aucune revendication n’a pour l’heure été rendue publique concernant les motivations de cette attaque d’une rare violence contre une très haute personnalité de l’État.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet événement grave et identifier les responsables.

La capitale congolaise reste sous tension ce matin, en attendant que toute la lumière soit faite sur ce qui s’apparente à une tentative d’assassinat ou autre chose. .