Dans une déclaration publiée sur le réseau social X ce 5 février 2025, Bisimwa a critiqué le régime de Kinshasa pour avoir amplifié ce qu’il considère comme une « controverse honteuse », précisant que les soldats décédés, comprenant des troupes FARDC, les groupes alliés comme Wazalendo, FDLR, FDNB, ainsi que des mercenaires, avaient été tués lors de combats acharnés après avoir refusé de se rendre.

"Il est bien connu et largement reconnu, à travers des vidéos qui ont circulé dans le monde entier, que les FARDC et leurs alliés, après leur défaite, ont rejeté l’ordre de nos forces de déposer leurs armes à la MONUSCO et de se rendre au Stade de l’Unité", a déclaré le leader du M23.

Bisimwa a précisé que les forces congolaises, au lieu de se rendre, ont choisi de poursuivre les combats dans le centre-ville de Goma, où elles ont finalement été neutralisées. Selon lui, leurs corps ont ensuite été récupérés par les autorités sanitaires, stockés à la morgue de l’hôpital de Goma, puis enterrés.

Bisimwa a precisé que, contrairement à ce qui a été rapporté, les victimes étaient exclusivement des membres des forces gouvernementales et leurs alliés étranger, et non les civils.

Du côté du gouvernement congolais, aucune réponse directe n’a encore été apportée à ces accusations. Cependant, des responsables à Kinshasa ont par le passé accusé le M23 de commettre des exactions à Goma.

Depuis que le M23 a consolidé son contrôle sur la région, la situation à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, reste tendue, bien qu’un calme inhabituel se soit installé après plusieurs jours de combats violents.

Bertrand Bisimwa, a fermement rejeté les accusations du gouvernement congolais concernant les récentes morts à Goma.