Des voix s’élèvent à Accra contre la sévérité de cette loi. Un entrepreneur de la capitale considère que punir les gens pour leurs choix personnels est excessif et appelle à une révision du texte pour encourager des décisions individuelles éclairées, rapporte Africanews. Le texte, voté récemment et en gestation depuis trois ans, est jugé superflu par des organisations telles que le Centre pour le Développement Démocratique (CDD) du Ghana. Selon eux, il n’y a aucune justification à pénaliser l’existence des personnes queer.
La loi prohibe toute démonstration publique d’affection entre personnes LGBTQ+ et exige la dissolution de leurs associations. Un éminent universitaire souligne insiste sur la nécessité de contester cette loi devant la justice pour en tester la constitutionnalité, rappelant que la constitution reste le texte suprême du pays.
Les sanctions prévues par cette législation peuvent mener à des peines de prison allant jusqu’à dix ans. En réaction, le CDD, ainsi que d’autres organisations de défense des droits de l’homme, ont saisi la Cour Suprême.
L’appel des Nations Unies à ne pas promulguer cette loi accentue la pression sur le président Nana Akufo Addo, dont la décision est très attendue tant par la scène internationale que par les activistes des droits de l’homme.
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