Boulos, conseiller de Trump pour les pays arabes et le Moyen-Orient, est un homme d’affaires influent, reconnu pour son expérience en Afrique, notamment au Nigéria, où il a investi dans le transport de marchandises et les équipements industriels lourds destinés aux grandes industries.

Son expertise du continent africain lui a valu la confiance de nombreux acteurs, et certaines sources indiquent qu’il a été nommé conseiller principal pour les affaires africaines au sein du Département d’État américain.

Proche de Trump, il a joué un rôle clé dans sa campagne électorale, en s’adressant particulièrement aux Américains d’origine arabe, leur assurant que Trump mettrait fin aux conflits persistants au Moyen-Orient.

Ce chef d’entreprise entretient également des liens étroits avec la famille Trump, notamment avec son fils, Michael Boulos, époux de Tiffany Trump, la fille cadette de Donald Trump.

Selon les informations disponibles, ce voyage, prévu pour ce jeudi 3 avril 2025, poursuivra deux objectifs majeurs : d’une part, soutenir les discussions en vue d’une solution pacifique aux conflits persistants en République Démocratique du Congo ; d’autre part, explorer les opportunités permettant aux États-Unis de favoriser les investissements dans la région des Grands Lacs, une zone riche en ressources naturelles et en pleine expansion économique.

Boulos concentrera particulièrement ses efforts sur cette région. Des sources indiquent que la demande de la RDC visant à attirer des investissements américains dans l’exploitation de ses ressources naturelles, estimées à 24 000 milliards de dollars, pourrait prendre de l’ampleur dans le cadre de sa mission.

Les préparatifs de ce voyage sont déjà en cours, Boulos ayant rencontré les dirigeants du Rwanda et de la RDC dès le mois de mars.

Depuis plusieurs années, les autorités congolaises s’efforcent de convaincre le Congrès américain des avantages économiques que représenterait pour les États-Unis l’exploitation des vastes ressources naturelles de la RDC, estimées à 24 000 milliards de dollars.

Après sa défaite face au M23, la RDC mise de plus en plus sur le soutien américain. « Les États-Unis peuvent nous soutenir par la voie diplomatique et par l’imposition de sanctions strictes. » a récemment déclaré Patrick Muyaya, porte-parole de la RDC.

Donald Trump, envisagerait d’envoyer Massad Boulos, son conseiller, effectuer une tournée diplomatique au Rwanda, en RDC, au Kenya et en Ouganda