Vital Kamerhe a été désigné officiellement par l’Union sacrée de la nation comme candidat à la présidence de l’Assemblée nationale en RDC, lors d’une sélection organisée par la famille politique de Félix Tshisekedi.

Il réussit à surpasser Christophe Mboso, actuel président de la chambre basse du Parlement, ainsi que Modeste Bahati, ancien président du Sénat.

Cette compétition pour la candidature n’a pas été sans enjeux, avec trois prétendants déterminés à ne pas céder.

Leurs discours ont principalement porté sur la loyauté envers Félix Tshisekedi, l’amélioration des conditions de vie des députés et l’importance des missions parlementaires.

Kamerhe a mis en avant son expérience antérieure à la tête de l’Assemblée et son soutien précoce à Tshisekedi, soulignant ainsi ses ambitions présidentielles plus marquées que celles de ses concurrents.

Mboso a insisté sur son désintéressement pour la présidence et a souligné sa réalisation notable, l’augmentation des salaires des députés.

Bahati Lukwebo, quant à lui, a mis en avant son bilan en tant qu’ancien président du Sénat, en particulier son suivi du budget, qu’il jugeait déséquilibré entre les prévisions et la réalisation.

Cependant, malgré les arguments avancés par Mboso et Bahati, les députés de l’Union sacrée ont préféré accorder leur confiance à Kamerhe, ce qui lui permet de revenir au perchoir de l’Assemblée nationale après une absence de 15 ans.

Cette décision souligne probablement la confiance des députés en l’expérience et la loyauté de Kamerhe envers Tshisekedi, ainsi que sa stature politique dans le pays.

Précédemment il avait été annoncé à la primature, le voilà qui hérite de la présidence de l’assemblée nationale.