Il s’agissait, en apparence, d’un hommage aux victimes du génocide contre les Tutsi de 1994 au Rwanda. Mais sous cette prose polie se cachait un mélange toxique d’hypocrisie, d’ignorance et d’un cynisme effréné :
« L’idéologie génocidaire est un poison qu’il faut combattre sans relâche. En 2019, la Belgique a adopté une loi historique criminalisant la négation du génocide contre les Tutsi. Cette loi prévoit que toute personne qui nie, minimise ou justifie le génocide des Tutsi peut être poursuivie. Cela inclut les discours, les écrits ou toute autre forme d’expression cherchant à remettre en cause la réalité de ce génocide. Son application systématique doit être poursuivie. »
Un observateur rationnel, non séduit par les artifices diplomatiques, pourrait s’interroger : Prévot sait-il ce qu’est le poison ? Plus important encore, réalise-t-il que c’est sa propre maison, l’État colonial belge, qui a conçu ce poison, l’a conditionné et distribué dans des flacons soigneusement étiquetés à travers le Rwanda ?
Comprend-il que ce que la Belgique a exporté n’était pas seulement une idéologie, mais un système de haine génétiquement codé, aujourd’hui maintenu dans son propre pays sous protection belge, financé par ses contribuables et relayé dans ses médias et ses universités ?
Le problème du message de Prévot n’est pas le terme « poison ». Il est juste. Le problème, c’est de faire semblant que la Belgique ne l’a pas inventé.
Qualifier cette idéologie de « poison » tout en donnant à ses cultivateurs espace, financement et plateformes n’est pas seulement paradoxal, c’est cyniquement criminel. C’est comme condamner l’alcoolisme tout en possédant la distillerie.
Le discours de l’hypocrisie
Les spécialistes du discours mettent depuis longtemps en garde contre cette duplicité. Michel Foucault nous a enseigné que le discours n’est pas simplement descriptif, il est productif. Lorsqu’un État s’exprime, il crée des réalités, des légitimités et des exclusions.
La déclaration de Prévot produit un discours moral qui tente de sanctifier la Belgique comme opposante au mal, alors que l’État continue de soutenir et d’héberger sa machinerie idéologique.
L’analyse de Noam Chomsky dans Manufacturing Consent nous éclaire encore davantage. Les médias et l’élite politique belge, par l’application sélective de leurs lois et par leur rhétorique commémorative, fabriquent une supériorité morale qu’ils n’occupent pas réellement. C’est le théâtre de la vertu démocratique, joué pour apaiser la conscience publique, et non pour rendre justice.
Même Jacques Derrida, maître de la déconstruction post-structuraliste, rirait, et pleurerait, devant la tentative d’isoler le signifiant « poison » de celui qui l’a préparé. C’est le véritable « faire semblant de faire semblant ».
À travers le ministre des Affaires étrangères, l’État belge veut que le public entende « poison » et imagine un mal abstrait, une obscurité rwandaise détachée de toute empreinte européenne. Mais l’encre de la recette est belge. Le poison a été produit, breveté et distribué depuis Bruxelles.
La Belgique, le chimiste originel
La gouvernance coloniale de la Belgique au Rwanda n’a pas été un acte de tutelle ; elle a été une expérience de laboratoire en ingénierie raciale. Ce n’était pas accidentel. C’était méthodique.
La Belgique, aidée par des missionnaires catholiques, a introduit des catégories raciales non pas seulement pour des raisons administratives, mais comme un projet à long terme d’ingénierie sociale humaine. Elle a systématiquement favorisé les Tutsi au cours des premières années de la colonisation, puis a brusquement basculé son soutien vers les extrémistes hutu lorsque les vents de l’indépendance ont commencé à souffler, semant division et ressentiment.
Dans les années 1950, la Belgique a commencé à transférer le pouvoir à une nouvelle élite, des dirigeants hutu radicaux sous le couvert de l’émancipation, mais en réalité, il s’agissait simplement de semer une forme plus virulente de la même idéologie.
C’est alors qu’est apparu le PARMEHUTU, le Parti pour l’émancipation des Hutu, que la Belgique non seulement toléra, mais contribua à installer comme force politique. L’héritage toxique de ce parti culminera avec le génocide de 1994, après des décennies de pogroms anti-Tutsi que la Belgique refusa de prévenir, de condamner ou même de rapporter fidèlement. C’était un exemple classique de divisions cultivées pour mieux contrôler.
Mais la « culture », dans ce contexte, n’était pas seulement physique : elle était idéologique. Il s’agissait de planter des mythes, de séparer artificiellement les communautés et de promouvoir un groupe comme intrinsèquement supérieur ou plus légitime que l’autre.
Lorsque la Belgique quitta officiellement le Rwanda, elle ne démantela pas cette taxonomie raciste ; elle la laissa fermenter, jusqu’à ce qu’elle explose en 1994 avec le génocide contre les Tutsi.
La Belgique ne possède plus de colonies africaines, mais elle continue d’héberger, de financer et de défendre des descendants idéologiques qui poursuivent la même mission : semer la haine, effacer l’histoire et perpétuer la division.
Et aujourd’hui, des décennies plus tard, ce même projet colonial a trouvé une nouvelle vie, grâce à la Belgique, par la conservation délibérée du « flux génétique » de l’idéologie génocidaire. Jambo ASBL et ses affiliés ne constituent pas un mouvement diaspora spontané ; ce sont les héritiers du génome idéologique belge, une sorte d’expérience contrôlée de manipulation du récit historique.
On pourrait presque pardonner la déclaration de Prévot si la Belgique avait réellement agi contre les propagandistes du génocide connus vivant sous son toit. Mais des noms comme Gaspard Musabyimana, fondateur et membre du conseil d’administration de l’infâme RTLM (Radio Télévision Libre des Mille Collines), la station qui a orchestré le génocide de 1994, restent libres.
Ses liens avec le FDU-Inkingi, un autre faux front politique pour les génocidaires en exil, sont bien connus, avec leur version européenne de RTLM appelée Radio-Inkingi. Pourtant, la prétendue loi belge reste, pour ces personnages, un simple texte inactif, bon pour les gros titres mais jamais pour la justice.
Alors, que fait réellement la Belgique ? Et pour qui ? Étendons cette hypocrisie au-delà des frontières, jusqu’en République démocratique du Congo, où l’idéologie génocidaire a trouvé un nouveau terrain et des parrains familiers.
La Belgique prétend s’opposer à l’idéologie génocidaire, notamment dans la région des Grands Lacs. Mais qui soutient-elle réellement dans cette région ? Eh bien, le président Félix Tshisekedi, un homme dont le gouvernement est ouvertement allié aux FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), l’organisation composée de restes des Interahamwe et des anciennes Forces armées rwandaises (ex-FAR), les architectes et exécutants du génocide de 1994.
Le gouvernement de Tshisekedi, citoyen naturalisé belge, a offert à ces forces soutien, refuge et même alignement opérationnel contre le Rwanda et le mouvement rebelle M23, né en résistance aux atrocités des FDLR dans l’est du Congo.
Il préside à une machine de propagande qui ressuscite quotidiennement les stéréotypes anti-Tutsi, imitant la bile radiophonique de la RTLM, tout en accusant le Rwanda de « balkanisation » et d’« infiltration ». La Belgique le sait, et pourtant elle envoie aides, troupes et sourires.
Alors, dites-nous encore, ministre Prévot : comment combattez-vous le poison tout en le conditionnant à Kinshasa ?
Un poison transmis de génération en génération
La Belgique, un pays qui n’a plus de colonie à exploiter et plus aucune autorité morale à prêcher, a pourtant réussi à conserver un héritage colonial : la haine. Elle ne se trouve pas dans les expositions de musée ou dans des archives poussiéreuses, mais sous forme humaine, cultivée, entretenue et présentée au monde sous l’étiquette d’« activistes ».
Ce ne sont pas des activistes ordinaires ; ce sont des produits soigneusement élevés d’un endogamie idéologique, d’un conditionnement sélectif et de distorsions historiques. La pièce maîtresse de cette entreprise perverse est Jambo ASBL, une « organisation de jeunesse de la diaspora rwandaise » basée à Bruxelles, qui existe pour une seule raison : assainir la mémoire d’un génocide et dignifier ses auteurs.
Les empreintes de la Belgique sont partout dans l’infrastructure idéologique de Jambo ASBL, et pas par hasard. Pour comprendre cela, il faut commencer par le modèle colonial belge au Rwanda, un modèle fondé sur une logique eugéniste, la logique de la sélection.
Ce que la Belgique a fait au Rwanda n’était pas simplement du racisme institutionnalisé ; c’était de l’ingénierie génétique idéologique. Aujourd’hui, ce poison coule dans les veines d’organisations comme Jambo ASBL et le FDU-Inkingi, dont les membres sont non seulement des descendants idéologiques, mais dans de nombreux cas de véritables descendants de génocidaires condamnés, fugitifs, décédés ou inculpés.
Jambo ASBL n’est pas une ONG innocente cherchant à promouvoir le débat. C’est une banque clonale idéologique cultivée délibérément. Leur mission n’est pas la réconciliation, mais la réécriture. Ils ne se contentent pas de remettre en question des faits, ils attaquent la mémoire elle-même.
Leur objectif est d’altérer la conscience mondiale, de présenter les auteurs comme des victimes et de faire passer le négationnisme pour la liberté d’expression.
Prenons Jean-Luc Habyarimana, fils de l’ancien président rwandais et idéologue génocidaire Juvénal Habyarimana. Son accès aux plateformes publiques en Belgique et en France n’est pas une anomalie, c’est le produit de ce système de reproduction idéologique.
Jean-Luc, membre actif de Jambo ASBL, a hérité non seulement d’un nom, mais d’une mission : réhabiliter l’image du régime criminel de son père et faire porter la responsabilité du génocide sur ses victimes.
Sa récente déclaration sur le Processus de Luanda, dans laquelle il a qualifié le génocide contre les Tutsi en RDC de « problème rwandais » et accusé faussement le Rwanda d’agression régionale, est directement tirée du manuel colonial de déviation de responsabilité et d’inversion des victimes.
Il n’est pas surprenant que de telles idées prospèrent en Belgique. Le pays n’a jamais démantelé les réseaux de pouvoir doux qui permettent aux génocidaires et à leurs descendants de s’épanouir. Au contraire, la Belgique offre asile, citoyenneté et plateformes à des individus et des organisations dont la seule mission est de déformer la vérité et de promouvoir la nostalgie génocidaire.
Le fait que Jambo ASBL puisse organiser des événements, publier des documents et influencer les politiques depuis Bruxelles n’est pas un échec de surveillance, c’est un succès de continuité. C’est un flux génétique conçu.
Cette structure de soutien n’est pas anodine. Elle a des conséquences, non seulement sur la manière dont le génocide contre les Tutsi est commémoré, mais aussi sur la façon dont les populations tutsi continuent d’être ciblées dans toute la région.
En République démocratique du Congo (RDC), les discours de haine contre les Tutsi congolais (Banyamulenge) sont omniprésents. Le gouvernement congolais, en collusion avec des groupes comme les FDLR, une milice composée des restes de l’armée génocidaire rwandaise, soutient ouvertement des politiques qui marginalisent et attaquent les communautés tutsi.
La rhétorique utilisée est étrangement familière : les Tutsi sont des étrangers, des infiltrés ou des agents du Rwanda.
C’est là que l’influence de Jambo ASBL dépasse le simple registre idéologique. En normalisant la négation du génocide de 1994 et en présentant les victimes comme des agresseurs, Jambo ASBL fournit un bouclier discursif aux campagnes anti-Tutsi actuelles en RDC.
En pratique, ils justifient la persécution en cours en suggérant une rationalité historique : si les Tutsi n’ont jamais été des victimes, alors ils sont toujours suspects. C’est une inversion toxique de la mémoire qui a des conséquences concrètes.
La Belgique n’a pas seulement toléré cela. Elle l’a nourri. Elle a créé un sanctuaire où la propagande génocidaire peut être reconditionnée comme un discours acceptable, où des fugitifs internationaux sont protégés au nom du « dû processus », et où la négation est traitée comme une opinion légitime plutôt que comme un acte de lâcheté morale.
L’engagement sélectif de la Belgique pour les droits humains, tonitruant pour les dissidents d’Europe de l’Est, silencieux pour les génocidaires africains, n’échappe pas aux observateurs à Kigali, Kinshasa ou Goma.
Soyons clairs : le soutien de la Belgique à Jambo ASBL n’a rien à voir avec les droits humains. Il s’agit de convenance géopolitique, de favoritisme ethnique et de nostalgie coloniale. C’est l’équivalent idéologique de posséder un zoo privé, un lieu où l’on peut observer les créatures de la haine, les nourrir occasionnellement et admirer leur reproduction dans une captivité confortable.
Jambo ASBL n’est pas un phénomène naturel, c’est une souche domestiquée de haine, élevée et entretenue dans les serres institutionnelles de la Belgique.
L’analogie avec la sélection génétique n’est pas métaphorique ; elle est historique. La Belgique ne s’est pas contentée de classer les Rwandais en catégories ethniques rigides. Elle est intervenue dans leur évolution sociale, comme un généticien modifiant des traits pour répondre à ses besoins impériaux.
Et lorsque le projet impérial s’est effondré, la Belgique a veillé à ce que l’ADN idéologique, ressentiment, racisme, division soit préservé et transmis. Jambo ASBL, et d’autres organisations négationnistes similaires, ne sont rien d’autre que la continuité génétique de l’eugénisme colonial. Le projet n’est plus celui de l’empire, mais du contrôle de la mémoire, de la guerre narrative et du révisionnisme historique.
Le patrimoine génétique de Jambo est la continuité idéologique du PARMEHUTU, un mouvement préservé, nourri et cultivé sous la serre attentive de la tolérance belge. C’est ce que les généticiens appellent la sélection dirigée. La Belgique, éleveur originel, fait maintenant semblant de se rétracter devant la créature qu’elle a elle-même nourrie.
Les idéologues et négationnistes du génocide comme invités de marque
Si le ministre Prévot avait eu un bon conseiller, même avec des connaissances rudimentaires en histoire, logique et cohérence morale, le message du 7 avril aurait pu être différent. Voici ce qu’un tel conseiller aurait pu dire :
« Monsieur, avant de publier ce message, souvenez-vous : notre État colonial a créé le poison que vous dénoncez aujourd’hui. Notre sol abrite ses évangélistes modernes. Notre aide soutient des gouvernements qui adoptent une rhétorique génocidaire. Si vous voulez que votre déclaration ait du poids, vous devez l’accompagner d’actions, interdire les organisations négationnistes, poursuivre les idéologues du génocide basés en Belgique, dénoncer publiquement l’alliance de Tshisekedi avec les FDLR et cesser de financer les descendants idéologiques des génocidaires. Sinon, vos mots resteront creux, et l’histoire ne sera pas dupe. »
Mais hélas, aucun conseiller de ce genre n’est venu interrompre le clavier du ministre.
La Belgique n’a montré aucun intérêt à poursuivre ses propres propagandistes de la haine, à protéger les fournisseurs connus de haine ou à se distancer des lobbyistes et ONG qui s’engagent ouvertement dans la négation du génocide.
Et ce même État se pose aujourd’hui en leader moral sur la commémoration du génocide ? Ce n’est pas de la commémoration, c’est du blanchiment. La Belgique tente de blanchir son passé en criminalisant la négation dans les mots tout en laissant sa pratique prospérer dans les actes.
On ne peut pas criminaliser la négation du génocide dans son parlement et héberger ses prophètes dans ses universités. On ne peut pas enseigner le mal de la haine ethnique dans ses écoles tout en permettant sa résurrection par le biais d’ONG subventionnées.
Et on ne peut pas faire la leçon à l’Afrique sur le poison idéologique tout en l’exportant sous forme de « conseillers », « experts » et trahisons diplomatiques.
La Belgique doit choisir
La Belgique n’est pas la victime de l’idéologie génocidaire. Elle n’en est même pas simplement l’ancêtre. La Belgique est la gardienne de son pool génétique.
Ce que représentent Jambo ASBL et le FDU-Inkingi n’est pas une dissidence marginale — c’est la continuité soigneusement cultivée de l’idéologie génocidaire, adaptée aux goûts européens : vêtue de costumes, fluide en français, plaidant pour la « liberté d’expression » tout en dansant sur les tombes des victimes du génocide.
Leur existence, protégée par les lois belges et nourrie par le silence belge, confirme le pire : la condamnation de la Belgique est performative. Son indignation morale est un costume. Ses commémorations sont du théâtre.
Ils disent « plus jamais » tout en laissant la lumière allumée pour ceux qui préparent le prochain acte.
Il est temps pour la Belgique de choisir, non par des mots, mais par des actes. Elle peut être soit l’incendiaire qui s’éloigne du feu, tenant encore les allumettes, soit commencer le long, douloureux et honnête travail de démantèlement de l’idéologie qu’elle a engendrée, nourrie et qu’elle feint maintenant de condamner.
Cela signifie démanteler Jambo ASBL et ses réseaux de négation. Cela signifie tenir responsables des apologistes du génocide comme Ruhumuza et son frère Gustave Mbonyumutwa, Joseph Matata du CLIIR, le Père Serge Desouter et d’autres.
Cela signifie accomplir l’impossible, en rompant les liens avec le régime pro-FDLR en RDC. Cela signifie affronter le fait que la Belgique n’a pas seulement toléré l’idéologie qu’elle prétend mépriser, elle a facilité son évolution.
La Belgique a commis un double crime, d’abord en contribuant à créer les conditions idéologiques préalables au génocide, puis en soutenant ses apologistes et négationnistes modernes. Sa complicité n’est pas seulement historique, elle est active, présente et continue.
Par son hospitalité envers des groupes comme Jambo ASBL, la Belgique est devenue la sage-femme d’un second génocide, non pas de machettes, mais de mémoire. Non pas de fosses communes, mais de vérités effacées et de mensonges ressuscités.
Tant que la Belgique n’aura pas démantelé cette infrastructure de haine et présenté ses excuses, non seulement par des mots, mais par des actes, elle ne pourra pas prétendre défendre la justice, la démocratie ou la vérité. Elle ne peut se présenter que comme ce qu’elle est devenue : un musée de l’arrogance coloniale, où l’ancien racisme a été élevé sous de nouvelles formes, et où la haine continue de se reproduire sous le couvert de l’activisme.
Jusqu’à ce moment, les paroles de Maxime Prévot sont plus que vaines. Elles sont insultantes. Car l’incendiaire est revenu au village, tuyau à la main, criant « Feu ! », tout en versant discrètement encore plus de kérosène dans le puits.














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