Le scrutin, tenu le 1er août sous la supervision du secrétaire général adjoint du CCM, John Mongella, a vu Jesca recueillir 391 voix, se plaçant ainsi en deuxième position, juste derrière la députée sortante Ng’wasi Kamani, qui a obtenu 409 voix.

Le résultat place Jesca parmi les favorites pour entrer au Parlement, près de trois décennies après les débuts politiques de son père par ce biais.

Originaire de Chato, dans la région de Geita, Jesca Magufuli incarne les valeurs que son père défendait tout au long de sa vie politique. Lors d’un rassemblement

« J’ai été élevée selon les principes du travail acharné, de l’intégrité et de l’autonomie. Ma principale mission est de défendre, de collaborer, mais surtout, de m’exprimer haut et fort dans le parcours politique, économique et de développement. » a-t-elle récemment déclaré devant ses partisans.

Elle a également affirmé sa volonté de veiller à la mise en œuvre du manifeste du CCM pour la période 2020-2025, dont le slogan est « Travail et intégrité, nous avançons », dans l’intérêt supérieur de la nation.

Son père, John Magufuli, avait débuté sa carrière politique en 1995 en tant que député du Chato. Connu pour sa rigueur et son efficacité, il a occupé plusieurs postes ministériels, notamment aux Travaux publics, où son dynamisme lui a valu le surnom de « Bulldozer ».

Entre 1995 et 2015, il a également dirigé les ministères des Terres et de l’Élevage, avant d’être désigné candidat présidentiel du CCM. Élu avec 58 % des voix, il devient en novembre 2015 le cinquième président de la Tanzanie. Son mandat a été marqué par une lutte vigoureuse contre la corruption, un vaste programme d’infrastructures et un renforcement de la discipline dans le secteur public — un héritage encore influent aujourd’hui.

Si Jesca Magufuli n’a pas encore été officiellement investie, sa performance lors du scrutin interne constitue une étape décisive. La liste finale des candidates doit encore être validée par les plus hautes instances du parti. Sa percée traduit à la fois une ambition personnelle affirmée et une volonté de prolonger l’héritage politique familial.

Si sa candidature est entérinée, Jesca rejoindra une nouvelle génération de dirigeants décidés à faire entendre leur voix au sein des institutions tanzaniennes — en suivant un chemin que son père avait lui-même tracé.

Jesca Magufuli, fille du défunt président tanzanien John Pombe Magufuli, connaît une ascension fulgurante sur la scène politique nationale tanzanienne

Le scrutin, tenu le 1er août a vu Jesca recueillir 391 voix, se plaçant ainsi en deuxième position sur la liste