Pour le nouvel archevêque de Kigali, Mgr Antoine Kambanda, les travaux d’études vont bon train quoique ralentis par cette pandémie de la Covid 19.

L’annonce de la délocalisation de la Cathédrale Saint Michel où réside l’archevêque de Kigali, Mgr Antoine Kambanda, pour l’espace anciennement occupé par la Prison Centrale de Kigali 1930, avait été faite au début de cette année en cours, en janvier dernier. La Mairie de la Ville de Kigali avait alors déclaré que les constructions allaient s’achever en 2021.
Pour Monseigneur Antoine Kambanda, « on est au niveau de la conception du plan des bâtiments de la dite cathédrale qui n’est pas encore terminée. Les coûts totaux ne sont pas encore établis », a confié à Igihe, Antoine qui trouve que les travaux sont énormes car il est question de concevoir cathédrale, bureaux administratifs, résidence de l’archevêque, des parvis capables d’accueillir 20 mille chrétiens…

« Au-delà de tout ceci, cette cathédrale devra être conçue dans toute sa traditionnalité-authenticité rwandaise. Il faufdra que cette cathédrale épouse des formes et accents culturels rwandais », a-t-il ajouté trouvant que la date butoir de 2021 peut ne pas ê tre respectée surtout qu’il sera question aussi d’aménager un temps pour collecter les fonds de sa construction.

Pourtant au cours des cérémonies de sa consécration comme archevêque de Kigali, au Stade Amahoro de Kigali, l’invité d’honneur Paul Kagame, le Président du Rwanda, avait alors annoncé que son gouvernement était près à contribuer à la délocalisation de l’Archevêché.

"On la construira ensemble, construisons une nouvelle cathédrale et si possible on le fera ailleurs mais ceci dépendra de la volonté de l’église ou de l’accord qu’on aura établi pour cette contribution pour arriver a une résolution et sans trop tarder", avait alors déclaré le Président Kagame qui doit se sentir insécurisé par la proximité de son palais presidentiel avec l’actuelle Cathédrale tres frequentee les dimanches par des gens ayant des horizons et motivations différents y compris les moins catholiques. Les deux parties se sont parfaitement entendues sur l’opportunité de délocalisation des infrastructures de l’une. Et le tour est joué.