Ce vendredi 12 septembre 2025, les États membres de l’ONU ont adopté la Déclaration de New York, un cadre de sept pages élaboré avec la participation de la France et de l’Arabie saoudite.

Cette déclaration, approuvée pour la première fois par l’ONU en juillet 2025, définit les étapes de la mise en œuvre de la solution à deux États.

L’idée de partager la terre entre Israéliens et Palestiniens n’est pas nouvelle : elle avait déjà été soutenue par l’ONU en 1947. Cependant, de nombreux obstacles ont empêché son application, relançant le débat ces dernières années.

Selon la Déclaration de New York, le plan doit être mis en œuvre en plusieurs phases, dans un délai de 15 mois. Il prévoit la création d’un État de Palestine souverain, indépendant, économiquement viable et démocratique — mais sans armée permanente.

Le texte exige également que le Hamas dépose les armes et transfère la gouvernance de Gaza à l’Autorité palestinienne, tandis que les nations étrangères reconnaîtraient officiellement la Palestine comme un État.

Vendredi, le Rwanda a voté en faveur de ce cadre, aux côtés de pays tels que la France, le Royaume-Uni, la Belgique et le Qatar. Au total, 142 pays ont voté pour, tandis que 10 s’y sont opposés — parmi lesquels Israël, les États-Unis, Tonga et la Hongrie.

Douze autres pays se sont abstenus, dont la République démocratique du Congo, le Guatemala, l’Éthiopie, les Fidji, le Soudan du Sud et les Samoa.

Le vote du Rwanda est intervenu un jour seulement après la publication d’une déclaration condamnant les récentes frappes israéliennes au Qatar qui visaient des dirigeants du Hamas.

Le Rwanda fait partie des pays ayant approuvé une résolution des Nations unies en faveur de la solution à deux États entre Israéliens et Palestiniens