Selon un communiqué publié la semaine dernière, ’Twirwaneho’ assure que des combattants des FDLR suivent actuellement un entraînement militaire au Burundi afin de rejoindre les FARDC, l’armée burundaise et les milices Wazalendo dans le but de mener des offensives contre les Banyamulenge.

«  L’entraînement militaire, constitutif d’un crime, actuellement dispensé aux FDLR au Burundi et leur déploiement en RDC, que nous ne cessons de condamner, est une réalité. Environ 20 000 individus suivent cette formation, et plus de 3 000 ont déjà franchi la frontière vers la RDC  », affirme le mouvement.

D’après ’Twirwaneho’, chaque combattant FDLR recevrait 50 dollars américains avant de quitter le Burundi, puis rejoindrait les localités de Luvungi, Lubarika et Lemera, où seraient installées des positions temporaires.

Le porte-parole du mouvement, Kamasa Ndakize Welcome, a précisé que les attaques du 5 août avaient impliqué les FDLR, les FARDC et le groupe Mai Mai Ngomanzito. Les combats se seraient concentrés dans les zones d’Irumba et de Rugezi, au sud de Minembwe.

«  Depuis l’aube du 5 août, des attaques de la coalition gouvernementale composée des FARDC, des génocidaires FDLR et des Mai Mai Ngomanzito ont été lancées contre des villages banyamulenge dans la région d’Irumba et de Rugezi  », a-t-il déclaré.

Twirwaneho précise toutefois que les forces armées burundaises n’ont pas pris part aux combats ce jour-là, le mouvement appellant Gitega à se retirer «  complètement et publiquement  » de ce qu’il qualifie de «  plan visant à exterminer les Banyamulenge  ». «  Se retirer de cette guerre génocidaire constituera un pas important vers la paix  », souligne le communiqué.

Tout en réaffirmant sa volonté de parvenir à une solution pacifique, Twirwaneho insiste sur son droit de défendre «  les populations en danger par tous les moyens légalement reconnus  ».

Les FARDC, appuyées par les FDLR, ont lancé des attaques contre des villages banyamulenge dans le Sud-Kivu le 5 août