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La culture, moteur de la coopération franco-rwandaise

Redigé par Bazikarev
Le 18 mai 2024 à 06:19

Un nouveau chapitre s’ouvre dans les relations culturelles entre la France et le Rwanda avec la signature d’un partenariat entre l’Amizero Dance Compagnie rwandaise et le prestigieux Théâtre National de Chaillot à Paris.

Un événement hautement symbolique selon la ministre rwandaise Sandrine Umutoni, Ministre déléguée à la Jeunesse et aux Arts du Rwanda.

"C’est un moment très symbolique par rapport à nos relations entre le Rwanda et la France en cette 30e année de commémoration du génocide perpétré contre les Tutsis", a déclaré Umutoni. Cela va faire du Rwanda un rayonnement culturel sur la scène internationale.

"Voir que la France se tourne vers le Rwanda, le Rwanda se tourne vers la France pour mettre en place ce genre de coopération où enfin on va vraiment mettre en lumière le talent qui existe au Rwanda", s’est réjouie Mme Umutoni.

L’objectif est clair : promouvoir les industries créatives et culturelles rwandaises auprès du public français et international.

C’est un partenariat sur le long terme, "Ce partenariat se fait sur plusieurs années, c’est une très bonne nouvelle pour nous", a expliqué la ministre.

Soutenu par l’Agence Française de Développement, ce programme permettra "à des milliers de jeunes de pouvoir profiter des expériences qui sont présentes au sein de cette chaîne".

Pour Sandrine Umutoni, la culture représente un véritable levier de croissance : "On se rend compte qu’au-delà des loisirs, au-delà des préférences ou des certains talents artistiques de certains, il y a toute une économie derrière".

S’agissant des investissements dédiés à la culture, la ministre a souligné les efforts déjà consentis dans d’autres domaines sociaux comme l’éducation et la santé : "Aujourd’hui donc les industries créatives sont en train de suivre ce même schéma, de dire que tout élément qui permet à nos populations de pouvoir vivre de manière beaucoup plus digne, de manière beaucoup plus saine aussi, sont en train de recevoir beaucoup plus de soutien économique au jour le jour."

Au-delà des retombées économiques, la ministre a rappelé le rôle fondamental de la culture dans la reconstruction post-génocide et la cohésion nationale : "Ce que la culture nous permet en fait de voir, c’est un, déjà de retourner le regard vers le passé et réaliser en fait que sans notre culture nous ne sommes rien."

Elle a insisté sur l’importance de "retourner, aller puiser notre culture traditionnelle, culture précoloniale, pour trouver des solutions aux défis économiques, développement sociétal, en fait, des défis qu’on observait et qui trouvaient leur réponse dans notre culture traditionnelle".

La ministre Sandrine Umutoni, elle était sur la chaîne française TV5 Monde

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