La milice de l’UDPS au service de la terreur

Redigé par Tite Gatabazi
Le 18 avril 2025 à 11:35

Tandis que le crépuscule politique s’abat sur Kinshasa, un nouveau scandale vient d’éclore, exhumant des ténèbres les méthodes ignominieuses d’un régime aux abois. Dans la commune de Limete, précisément dans un entrepôt obscur que seuls les initiés pouvaient localiser, cent-sept ballots de friperies recelaient un trésor d’infamie : des tenues militaires neuves, récentes, dont la coupe et l’étoffe trahissaient sans détour leur provenance.

Il ne s’agissait point là de simples parures destinées à quelque parade folklorique, mais bel et bien de l’uniforme officiel adopté sous les ordres de Félix Tshisekedi, et qui devait rester l’apanage des Forces du Progrès, cette milice sauvage et violente à la solde du pouvoir.

Ce que l’on découvre aujourd’hui, c’est la énième preuve du cynisme d’un régime qui, tel un alchimiste funeste, transforme l’ordre républicain en machine de guerre privée. Sous couvert de patriotisme et de sécurité, les sbires de l’UDPS, parés de cet accoutrement usurpé, s’adonnent à des exactions abjectes : arrestations arbitraires, assassinats ciblés, disparitions nocturnes et répression sauvage des voix dissidentes. Ils sèment la terreur dans les ruelles de Kinshasa et les campagnes profondes, s’adonnant à une violence méthodique dont le dessein ultime est d’étouffer dans l’œuf toute velléité d’opposition.

Ce pouvoir, ivre de sa propre impunité, semble désormais se jouer des convenances les plus élémentaires. Que reste-t-il de la dignité d’un État lorsque ses propres institutions se muent en escadrons de la mort ? Où loge encore l’honneur d’un chef de l’État qui se délecte des bains de sang orchestrés sous ses ordres tacites ? Tshisekedi, tel Néron contemplant Rome en flammes, semble faire feu de tout bois pour consumer ce qui reste du tissu social congolais.

Les Forces du Progrès dénomination fallacieuse s’il en est, ont érigé la terreur en système de gouvernance. Elles n’hésitent plus à maquiller leurs propres forfaits pour mieux en attribuer la responsabilité à des innocents, histoire de justifier les représailles sanglantes à venir. C’est une stratégie de la tension bien huilée : semer le chaos pour ensuite brandir l’ordre autoritaire comme unique salut.

Que l’on se souvienne des massacres silencieux de Kalemie, des rafles nocturnes de Matete, des charniers improvisés dans les périphéries de Goma. Partout où la contestation germe, les Forces du Progrès accourent, les mains rougies, laissant dans leur sillage des cadavres et des ruines.

Le drame congolais atteint ainsi des abysses où plus rien ne semble pouvoir freiner la voracité morbide de ceux qui gouvernent. Mais qu’importe à Tshisekedi et aux siens : pourvu que le trône vacille le moins possible, le reste peut sombrer dans la fange.

La milice de l’UDPS sème la terreur au service du pouvoir

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