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Le Rwanda exonéré par une enquête spécialisée d’écoutes téléphoniques sur Carine Kanimba

Redigé par Jean Jill Mazuru
Le 20 décembre 2022 à 08:20

Le Rwanda était dans l’œil du cyclone pour avoir placé sur écoute téléphonique à l’aide du logiciel espion Pegasus, Carine Kanimba, la fille de Paul Rusesabagina, le désormais célèbre chef- terroriste notoire Rwandais. Un rapport d’experts rendu public ce jeudi15/Décembre/2022, dément catégoriquement ces allégations, preuves à l’appui.

L’examen de son téléphone révélait, disait-on, a l’époque, dans les élucubrations de l’ancien directeur général d’Amenesty International entre autres, et depuis lors remercié pour corruption dans cette même affaire, "de premières traces d’infection fin janvier 2021".

Mais il est possible que des attaques aient eu lieu avant, "certains logiciels ayant la capacité d’effacer leurs traces", selon les journalistes qui avaient, soit disant, mené des investigations.

Ceci a été confirmé peu après par la concernée au quotidien belge Le Soir. Depuis 2021 justement, l’Institut Citizen Lab, attaché à l’Université de Toronto au Canada, qui fait des recherches scientifiques à l’échelle international, en collaboration avec Amnesty International annonçaient que des opposants politiques, et autres personnalités politiques, d’éventuels militants, journalistes, avocats, ou autres figuraient dans la liste des personnes visées par le pseudo logiciel espion Pegasus du Rwanda.

Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Dr Vincent Biruta affirmait, pour sa part, que le Rwanda n’utilise pas le logiciel Pegasus. Il démentait ainsi l’espionnage du téléphone de Carine Kanimba ou d’éventuelles personnalités politiques ou autres. "De fausses accusations", selon lui.

450 personnes auraient été ciblées par l’espionnage de Pegasus, affirmaient les mêmes sources. Parmi les pays incriminés dans ce genre d’affaires figurent le Mexique, Bahrain, le Salvador, la Jordanie, le Royaume-Uni, l’Espagne, la Thaïlande, Les Etats Unis, le Maroc, le Sahara Occidental, etc…

1850 individus dans le monde auraient été affectés par cette technologie de l’entreprise Israélienne, NSO.

Carine Kanimba, 29 ans, affirmait dur comme fer à l’époque des faits, avoir été placée sur écoute par le gouvernement Rwandais qui, selon elle, espionnait les conversations qu’elle tenait avec ses interlocuteurs aux Etats Unis, Europe, mais aussi avec des dirigeants Britanniques.

Des dires qu’elle appuiera devant la commission en charge des investigations de la chambre des représentants américains, ou dans des fora internationaux dans lesquels elle intervenait.

Dans un rapport scientifique rendu public jeudi par un expert en informatique, avec des connaissances poussées dans le domaine de la cybercriminalité, Jonathan Boyd Scott, y annonce que Carine Kanimba ne figure point sur la liste de NSO Group comme une personne ciblée par les écoutes téléphoniques de son logiciel Pegasus.

Le rapport stipule : "Si le Rwanda dispose d’une liste de 3500 individus placés sur écoutes téléphoniques, et que le numéro de Kanimba en Belgique n’y apparait nullement, alors qu’il était censé se trouver parmi ceux du Rwanda, comment aurait-elle été espionnée par le logiciel Peagasus ?"

Le rapport pursuit : "Ce point est très pertinent. OCCP (Organised Crimes and Corruption Reporting Project) a annoncé que le téléphone de Carine Kanimba figurait sur la liste de ceux des Rwandais placés sur écoute. CNN et d’autres medias occidentaux influents ont diffusés cette nouvelle, alors que la concernée ne possédait pas de numéro local, comment alors son numéro de Belgique intervient-il dans cette affaire ?" S’interroge l’expert.

Parmi quelques 132 pages remises à la commission en charges des investigations de la Maison Blanche, 11 seulement évoquaient l’espionnage téléphonique du numéro de Carine Kanimba, les autres faisaient allusion à l’affaire concernant son père Rusesabagina, et son cousin Jean Paul Nsonzerumpa.

Et Jonathan d’ajouter que le logiciel Pegasus se focalise sur le numéro, et non sur la nationalité de la personne cible.

En effet, il appuie ce cas d’espèce en soulignant : "Elle a porté plainte en disant que son téléphone belge était placé sur écoute, peu après, Citizen Lab et Kanimba changèrent leurs fusils d’épaule, déclarant que c’était une citoyenne américaine qui était espionnée."

Concluant son rapport, l’expert affirme que les plaintes de Carine Kanimba ne sont pas fondées sur des faits palpables, et qu’ensuite cette jeune fille a menti en déclarant se trouver sur le système d’exploitation mobile (mobile operating system) de iOS 14.6 sur son iPhone en Février 2021, alors que cette technologie n’était apparue sur le marché qu’en Mars 2021, CQFD, se serait exclamé mon ancien prof des Maths !

Et voilà l’arroseuse arrosée !


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