Avec la prolifération des Wazalendo, groupes criminels affiliés aux FARDC, s’accompagne une avalanche d’informations non vérifiées, créant un climat de méfiance et d’incertitude.

Ajoutez à cela les déboires d’une coalition FARDC/FDLR et mercenaires, le climat politique délétère et vous avez un terrain fertile pour la propagation d’infox.

Dans ce tumulte d’informations, la vérité se voit décomposée en plusieurs facettes. Il y a la vérité rigoureuse et démontrable, soutenue par la logique et la raison.

Il y a celle des faits, établie par des preuves tangibles et des témoignages concordants.

Et puis, il y a la vérité d’opinion, celle qui est perçue comme vraie par l’individu, bien qu’elle puisse être dénuée de preuves solides. Dans un tel paysage, il est essentiel de comprendre que la vérité ne dépend pas de sa popularité, mais de sa véracité.

Or, dans cette quête de vérité, le gouvernement de la RDC semble avoir pris un chemin préoccupant. Au lieu de chercher la clarté, il a semblé s’approprier la vérité, la transformant en une construction relative et arbitraire pour servir ses propres intérêts.
Une telle posture menace la confiance du public et la stabilité du pays.

Les réseaux sociaux, avec leur pouvoir de multiplier les informations à une vitesse vertigineuse, ont exacerbé ce problème.

Les rumeurs et les contrevérités se propagent rapidement, créant un écosystème où les faits vérifiés sont noyés dans un océan de désinformation.

Pourtant, face à cette tempête d’informations, la RDC a un impératif : différencier rigoureusement l’information du savoir véritable.

Dans un monde où la vérité est souvent éclipsée par le bruit, une analyse critique et une vérification des faits s’avèrent essentielles pour guider la nation vers un avenir éclairé.