Trente dollars par trajet, au départ comme à l’arrivée, pour tous les vols commerciaux, locaux et internationaux, à la charge exclusive des passagers.
Cette décision, signée par Jacquemain Shabani Lukoo sous l’aval du Président Félix Tshisekedi Tshilombo et de la Première ministre Suminwa Judith, s’accompagne d’un contrat de vingt ans avec une société américaine, qui ne laisse à l’État que 15 % des redevances, conférant 85 % des bénéfices à l’opérateur privé.
Dans ce calcul implacable, le peuple congolais n’apparaît que comme une ressource à exploiter, un simple moyen de remplir les coffres d’intérêts étrangers. La mise en place de cette taxe, dans un contexte de misère chronique et de pression économique déjà insoutenable, n’est rien d’autre qu’une forme de spoliation légalisée, une escroquerie institutionnelle qui broie les familles, étrangle le commerce et entretient la désespérance générale.
Soulagement et pragmatisme dans les zones libérées : une alternative humaine
En opposition éclatante, les territoires récemment libérés par l’AFC/M23 offrent une démonstration de gouvernance attentive aux nécessités vitales des populations. Dans ces zones, les nouvelles autorités adoptent une politique fiscale allégée, consciente que la prospérité du peuple constitue le fondement de toute stabilité et de toute légitimité.
Dans ces zones libérées, la politique fiscale se déploie avec une acuité remarquable et une clairvoyance sociale qui placent le citoyen au centre de toute décision. Les taxes sont significativement réduites, la pression sur les ménages, qui ploient sous le poids des charges quotidiennes, est sensiblement atténuée, et les prix sur les marchés connaissent une décrue tangible, restituant aux familles un pouvoir d’achat enfin régénéré.
Ce faisant, les citoyens retrouvent non seulement une marge de manœuvre économique, mais également une autonomie réelle dans la gestion de leur existence quotidienne. Chaque mesure fiscale, chaque ajustement des contributions, est conçu non comme un instrument de rente ou de profit externe, mais comme un levier destiné à restaurer la dignité populaire et à promouvoir une prospérité partagée, révélant une approche où L’autorité se fait garante et serviteur du bien-être collectif plutôt que simple percepteur de recettes.
Cette approche, attentive et pragmatique, contraste avec la prédation fiscale du gouvernement central. Là où l’État impose et asphyxie, les autorités de Goma libèrent et soulagent. Là où l’on exploite, a Goma on accompagne.
La fracture entre ces deux visions est à la fois politique, sociale et morale : elle illustre avec une clarté saisissante que la légitimité de toute action publique ne peut se mesurer qu’au prisme du bien-être réel du peuple. Dans les zones libérées, l’économie n’est pas un instrument de spoliation mais un vecteur de dignité retrouvée.














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