Il a tenu ces propos lors d’une rencontre avec le ministre délégué à l’Immigration du Royaume-Uni, Michael Tomlinson, dans la capitale libyenne, Tripoli, où ils ont discuté de l’immigration clandestine et de ses répercussions sur la Libye et l’Europe, selon un communiqué publié par le Conseil présidentiel.

M. Kouni "a confirmé qu’à la lumière des divisions politiques dont le pays est témoin, il est difficile de lutter contre la migration illégale sans une stratégie unifiée pour assurer la sécurité des frontières et réduire ce phénomène", lit-on.

Le responsable libyen "a appelé à intensifier les efforts pour soutenir la stabilité de la région de l’Afrique subsaharienne et pour contribuer à résoudre les crises que connaissent les pays de la région, soulignant la nécessité de créer un développement spatial dans les pays d’origine de la migration illégale afin de réduire le désir des migrants de quitter leur pays", selon le communiqué.

M. Tomlinson a dit pour sa part que l’immigration clandestine était une question prioritaire pour son gouvernement, lequel fait des efforts pour réduire ce phénomène, ajoutant que le Royaume-Uni cherchait à coopérer avec la Libye sur cette question.

En raison de l’insécurité et du chaos qui règnent dans le pays depuis la chute de son défunt dirigeant Moammar Kadhafi en 2011, de nombreux migrants, pour la plupart africains, choisissent de traverser la mer Méditerranée pour rejoindre les côtes européennes depuis la Libye.

Libye : les divisions rendent difficile le contrôle des clandestins, selon le No2 du Conseil présidentiel