Au cours de cette même journée, 183 nouveaux tests ont été réalisés, portant le total des échantillons analysés à 2949 depuis le début de la surveillance épidémiologique. Aucun nouveau décès n’a été signalé, comptabilisant le bilan des victimes à 13. Actuellement, 30 personnes restent sous traitement dans les différents centres médicaux du pays.

La vaccination, un pilier de la riposte, se poursuit également avec 346 personnes ayant déjà reçu le vaccin contre le virus Marburg. À ce jour, le nombre total de cas confirmés s’élève à 58.

Le ministère de la Santé se veut rassurant quant à l’évolution de la situation sanitaire. Dans un communiqué, il a souligné que la maladie n’a pas encore touché l’ensemble du pays et que toutes les personnes diagnostiquées, ainsi que celles avec lesquelles elles ont été en contact, sont placées en quarantaine et font l’objet d’un suivi médical rigoureux.

« Grâce à des efforts concertés avec nos partenaires, nous sommes en mesure de contenir la propagation et de protéger la population », a déclaré un responsable du ministère.

Les symptômes du virus de Marburg sont violents et apparaissent soudainement. Ils incluent de graves maux de tête, une forte fièvre, des douleurs musculaires, une fatigue extrême, des vomissements ainsi que des diarrhées.

Pour prévenir la propagation du virus, le ministère de la Santé recommande à la population de maintenir des mesures d’hygiène strictes. Il s’agit notamment de se laver régulièrement les mains avec du savon et de l’eau, et d’éviter les contacts physiques, y compris les salutations, avec toute personne présentant des signes de la maladie.

Les autorités sanitaires invitent également les citoyens à signaler tout cas suspect. En présence de symptômes ou en cas de suspicion, il est conseillé de contacter immédiatement la ligne d’urgence 114 pour obtenir de l’assistance médicale.

Grâce à la vigilance continue et à la mobilisation des ressources, le ministère espère maîtriser l’épidémie dans les prochaines semaines, tout en appelant à la responsabilité collective pour réduire les risques de transmission.