Clémentine Mukeka, secrétaire permanente au ministère des Affaires étrangères était présente pour les accueillir. Elle a expliqué que le processus de rapatriement avait commencé le mardi 25 avril dernier, lorsque le gouvernement rwandais avait organisé leur départ de Khartoum à destination de la ville égyptienne d’Assouan.

"Le voyage a duré deux jours. À leur arrivée en Égypte, nous avons pu leur apporter notre aide, et aujourd’hui, ils sont de retour au Rwanda. Ce fut une opération collaborative entre nos gouvernements respectifs. Nos instances ont travaillé en étroite collaboration avec les ambassades du Caire et de Khartoum pour assurer le succès de cette opération d’évacuation", a déclaré Mme Mukeka.

Elle a également exprimé sa gratitude envers l’Égypte pour l’accueil qu’elle a réservé à ces personnes durant ces moments difficiles, ainsi qu’au Soudan et à son gouvernement pour leur aide dans le processus d’évacuation. Mme Mukeka a réaffirmé l’engagement du Rwanda à contribuer aux efforts visant à instaurer une paix durable au Soudan, dans le cadre de programmes définis par l’Union africaine.

Parmi les personnes rapatriées se trouvent cinq Syriens, un Burundais, un Kényan, deux Ougandais, un Nigérian et trente-deux Rwandais. Deux Rwandais ont choisi de rester à Khartoum pour des raisons de convenances personnelles. Mme Mukeka a toutefois assuré qu’ils pourraient compter sur l’aide du gouvernement rwandais si nécessaire.

Daniel Ogendo Oganga, un citoyen kényan marié à une Rwandaise, faisait partie des rapatriés. Il a raconté aux médias locaux que les hostilités avaient commencés au matin du 15 avril dernier, transformant la vie dans la ville en cauchemar. Ému, il a remercié le gouvernement rwandais pour son soutien.
Francis Kihumuro, un compatriote rapatrié, a partagé son expérience de la vie sous les bombardements quotidiens, soulignant l’aide constante et le soutien moral fournis par les autorités rwandaises.

Accueil chaleureux aux arrivants, Mme Clémentine Mukeka offre aux rapatriés câlin sur câlin

Cette famille peut pousser un ouf de soulagement, le bruit du canon est désormais derrière elle

La majorité des rapatriés est composée de femmes et d'enfants dont cette mère et son nourrisson choyés par la secrétaire permanente au Minaffet

Parmi les arrivants, quelques étrangers à l'aune de celui-ci