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Prince Kid ou la déchéance de « Monsieur Miss Rwanda »

Redigé par Tite Gatabazi
Le 11 mai 2022 à 02:37

Il est de ceux qui se présentaient, à tort, comme émanant du système. Il a voulu s’en convaincre ou s’en prévaloir sans en posséder les codes.

Il est de ceux qui ont abusé de la confiance et qui ont souillé le système. Le châtiment n’en sera que plus lourd à la mesure de la déception.

Il y a eu chez Prince Kid à la fois du harcèlement moral et l’abus d’autorité.

Dans les audio rendus publics, le harcèlement voire le chantage est manifeste.

Bien plus grave, le fait pour lui d’être dépositaire d’autorité de « Miss Rwanda », agissant dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions.

Cette question était sur toutes les lèvres depuis quelques années mais elle souffrait d’un manque de preuve matériel.

Depuis 2019, la presse s’était fait l’écho de harcèlement sexuel à l’endroit des candidates.

Les archives sont remplies d’articles dénonçant ces pratiques d’un autre âge.

Il a fallu que Dieudonné Ishimwe en 2022, l’un des dirigeants de Miss Rwanda soit arrêté pour que les langues puissent se délier.

Il est des informations crédibles, qui indiquent que des filles ont déposés sous serment. Elles ont fait l’objet de harcèlement, d’autres ont été drogués avant d’être abusé. C’est dire l’ampleur des dégâts !

Bon nombre d’entre elles n’ont même pas franchi le cap des sélections mais ont reçu des promesses mirobolantes.

Ishimwe avait donné rendez-vous à une des victimes. Plutôt que de la recevoir au bureau, il l’amena chez lui à la maison à Kanombe et en profita pour la droguer et l’abuser.

Il y a eu de la résistance dans ces opérations malsaines. Certaines filles ont opposé une fin de non-recevoir à ces sollicitations. Et elles les ont dénoncés.

Les investigations ont démarré depuis trois ans

Dr Murangira Thierry, porte-parole de la police judiciaire a annoncé qu’ils sont sous enquête depuis trois ans.

Et le plus difficile était l’accès à la bonne information devant être constitutive de délit.

Dans cette association des malfaiteurs il y a une ancien « Miss Rwanda » du nom de Miss Iradukunda Elsa accompagné de Nasira Uwitonze qui doit répondre également.

Cette affaire remet à l’ordre du jour le poids de l’autorité, sans la loi, qui existe toujours, parfois de façon excessive.

Et certaines formes d’autoritarisme qui caractérisent certaines boites.

Lesquelles carburent encore aux modes de gestions archaïques avec des pratiques de management désuets.

Les instances étatiques devront redoubler la vigilance !

Miss Iradukunda Elsa est entre les mains de la justice

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