La République démocratique du Congo (RDC) est aujourd’hui le théâtre d’un bras de fer tendu entre le pouvoir en place et l’opposition, une lutte où chaque camp refuse de céder du terrain, déterminé à remporter cette partie à hauts risques.
Aujourd’hui, ces méthodes de répression s’intensifient, plongeant la RDC dans un climat d’oppression et menaçant les fondements mêmes de la démocratie.
La manifestation du 20 mai 2023 à Kinshasa a été sauvagement réprimée par les forces de sécurité, laissant derrière elle un lourd tribut de blessés et de vies fauchées.
Cette répression brutale a déclenché une vague d’indignation à travers tout le pays et a suscité des condamnations internationales.
Même le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a jugé nécessaire de contacter personnellement le président Tshisekedi pour exprimer son inquiétude face à cette violence aveugle.
L’empêchement de Moïse Katumbi : Moïse Katumbi, figure de proue de l’opposition congolaise, s’est vu interdire de se rendre dans le Congo Central, soulevant des interrogations quant aux motifs de cette décision.
Cette mesure restrictive, clairement destinée à entraver l’opposition politique, a ravivé les tensions déjà palpables entre le pouvoir en place et l’opposition.
En plus de l’empêchement de Katumbi, les autorités ont également interdit la tenue de la conférence de Matata Mponyo à Kenge ainsi que d’un meeting prévu à Kikwit. Ces restrictions visent à museler la voix de l’opposition et à maintenir un contrôle étroit sur la scène politique.
Le 30 mai, un événement des plus choquants s’est déroulé à l’aéroport de Ndili. Le conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Idi Kalonda, a été enlevé en plein jour, sous les yeux des témoins.
Cet acte de violence, perpétré par les forces de sécurité, a suscité une condamnation unanime et soulevé de profondes inquiétudes quant au respect des droits de l’homme en RDC.
Les opérations menées contre l’opposition politique font écho aux méthodes sombres utilisées durant l’ère de Mobutu. Les "hiboux", ces véhicules non immatriculés qui semaient la terreur parmi les rangs de l’opposition, ont aujourd’hui été remplacés par des actes de répression ciblée.
Ces pratiques oppressives sont préoccupantes et soulignent la fragilité des institutions en RDC et la fébrilité a l’approche des élections présidentielles de décembre 2023.
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