Dans un communiqué, le RGB a exhorté les responsables religieux à adopter des pratiques strictes pour minimiser les risques d’infection, notamment en installant des stations de lavage des mains avec de l’eau et du savon ou des désinfectants, en prenant la température à l’entrée des lieux de culte, et en distribuant les repas de manière hygiénique pour éviter toute contamination croisée.

En outre, le communiqué interdit formellement la tenue de cérémonies funéraires dans les églises et mosquées, et conseille d’éviter tout contact avec les personnes présentant des symptômes ou les corps des personnes décédées à cause du virus.

Selon le ministère de la Santé, à la date de dimanche, le virus Marburg avait déjà causé 12 décès sur les 49 cas confirmés. Actuellement, 29 patients sont sous traitement, tandis que 8 autres ont été déclarés guéris.

Le virus Marburg, similaire au virus Ebola, se caractérise par des symptômes tels qu’une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et une grande fatigue, suivis de vomissements et de diarrhées. Cette maladie virale, transmise par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, peut entraîner des complications graves, voire la mort, si elle n’est pas traitée rapidement.

Face à cette crise, les autorités rwandaises insistent sur l’importance de la vigilance et de l’application stricte des protocoles sanitaires. Le RGB souligne que ces directives sont essentielles pour protéger les communautés religieuses tout en permettant la poursuite des pratiques spirituelles dans un environnement sûr.

La collaboration entre les autorités, les leaders religieux et les fidèles sera cruciale pour contenir cette épidémie, en espérant que ces mesures contribueront à freiner la propagation du virus Marburg au Rwanda.