Le ministère de l’information et de la communication à la présidence de la république, (MINICT), a tenu une conférence de presse vendredi soir au cours de laquelle il a publié de nouvelles directives obligeants tous opérateurs de  télécommunications et les fournisseurs de l’internet à fournir plus de transparence et à faciliter l’accès à l’internet pour garantir un niveau de service acceptable.

Le ministère de l’ICT a établi un nouveau mécanisme où tout opérateur concerné sera obligé de maintenir une connexion disponible des autres opérateurs de télécommunications à des prix pré-négociés et déterminés.

Ces lignes directrices aideront les opérateurs à maintenir le niveau requis de service tout en assurant que les services offerts aux clients ne seront pas affectés par l’indignation d’un opérateur particulier.

La directive a déjà été communiquée par le régulateur à tous les opérateurs de télécommunications et fournisseurs d’internet. Tous les opérateurs seront obligés de fournir des services garantis à leurs clients en accédant à la bande passante en cas de catastrophes.

« Le régulateur fera en sorte qu’il y ait suffisamment de bande passante dans le pays pour répondre à nos exigences nationales », a déclaré Ignace Gatare, le ministre du MINICT.

Actuellement, le Rwanda utilise trois systèmes de fibres optiques sous-marins au niveau de la télécommunication : TEAMS, EASSY et SEACOM.

Les services de l’internet sont fournis principalement par le biais de ces systèmes par les entreprises des télécommunications locales et les fournisseurs de services de l’internet (ISP en sigle).

Dernièrement, les services de l’Internet ont été affectés suite la coupure d’un câble sous-marin EASSY, le 17 février dans la mer rouge, sur le port de Mombasa.