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Le Rwanda nie tout accord à propos des migrants d’Israël

Redigé par IGIHE
Le 5 avril 2018 à 02:09

Le Ministre d’Etat au Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Affaires de la Communauté de l’Afrique de l’Est, Amb. Olivier Nduhungirehe a nié tout accord entre le Rwanda et l’Israël, à propos des demandeurs d’asile ; en réponse à l’affirmation du Premier ministre Benjamin Netanyahu selon laquelle le Rwanda aurait cédé à la pression d’une ONG americaine, pour ensuite se retirer d’un accord sur lequel il avait travaillé avec l’Israël pendant deux ans.

Nduhungirehe a déclaré dans un tweet hier en réponse à un article du journal israélien par lequel le Premier ministre Benjamin Netanyahu affirmait que le New Israel Fund, une organisation américaine de défense des droits humains, était derrière la décision du Rwanda d’annuler l’accord avec l’Israël pour recevoir des demandeurs d’asile au Rwanda.

Nduhungirehe a déclaré qu’il était surpris par cette déclaration et a ajouté que le Rwanda ne savait même pas de quoi il s’agissait.

"Je suis extrêmement surpris par cette déclaration. Ma surprise vient moins du fait que le Rwanda ne sait même pas de quoi est ce New Israel Fund, mais plutôt de l’hypothèse qu’une ONG étrangère peut imposer avec succès une pression sur un gouvernement souverain. », lit-on dans le tweet.

Il a noté qu’il n’y avait pas d’accord entre les deux pays en premier lieu.

"Nous n’avons annulé aucun accord avec l’Israël pour la simple raison qu’il n’y avait pas d’accord. La politique de la porte ouverte du Rwanda envers les migrants africains exige fondamentalement que la proposition israélienne ne se réalise pas : les migrants doivent être prêts à venir au Rwanda sans aucune forme de contrainte ", a-t-il ajouté.

Plus tôt cette semaine, Netanyahu a officiellement désigné le Rwanda comme un « pays tiers sûr ». Dans un post sur Facebook, il a déclaré que le New Israel Fund et l’Union européenne avaient fait pression sur le Rwanda, qui avait par la suite renoncé à l’accord.

"Au cours des deux dernières années, j’ai travaillé avec le Rwanda afin qu’il serve de pays tiers pour absorber les infiltrés qui y sont expulsés, même sans leur consentement", lit-on sur sa page Facebook

Malgré cela, le Rwanda nie toute implication dans ce qu’affirme le Premier ministre Israélien


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