L’Amérique latine est en guerre contre le virus Zika. La région est la plus touchée par l’épidémie. Selon l’Organisation mondiale de la santé, elle pourrait enregistrer 4 millions de cas rien qu’en 2016. Pour lutter contre la propagation de la maladie, les ministres de la Santé de quatorze pays ainsi que des représentants de l’OMS se sont réunis en urgence mercredi à Montevideo, en Uruguay.
Les ministres de la Santé se sont réunis pendant cinq heures mercredi à Montevideo, en Uruguay, mais la résolution finale qu’ils ont signée comporte peu de décisions concrètes. Cette conférence était d’abord symbolique pour montrer l’union des pays d’Amérique latine face à la menace du Zika.
Au total, quatorze pays étaient représentés, parmi lesquels le Brésil, la Colombie ou encore le Pérou. Ces Etats se sont tous mis d’accord pour faire avancer la recherche sur le Zika et sur les autres maladies transmises par le moustique tigre : la dengue et le chikugunya. A la suite de cette réunion, un groupe d’experts internationaux va être formé. Il devra suivre le développement de ces maladies en Amérique latine.
Les ministres de la Santé vont également coordonner leurs actions de prévention. L’idée étant que toutes les franges de la population, et particulièrement les femmes enceintes, soient conscientes des risques engendrés par le virus Zika.
Surveillance des frontières renforcée
Enfin, les quatorze pays ont décidé de renforcer la surveillance aux frontières. Une mesure réclamée par les ministres de l’Uruguay et de l’Argentine, inquiets de la progression du virus vers leurs pays. « Il y a presque deux millions d’Argentins qui vont en vacances cet été au Brésil et en Colombie. Il y a de fortes chances que certains reviennent porteurs de la maladie. Cette situation est très dangereuse et nous préoccupe beaucoup, souligne Jorge Lemus, le ministre argentin de la Santé. Il faut donc que nous prenions les mesures adéquates. Nous allons renforcer la vigilance autour des frontières, parce que les malades et les personnes saines ne cessent de circuler de part et d’autre de ces frontières. En Argentine, nous avons une frontière commune avec le Paraguay et le Brésil, deux pays où il y a des cas de Dengue, de Chikugunya, et de Zika. Nous sommes vraiment inquiets, et il faut donc agir en conséquence. Que la population soit consciente du problème ne suffit pas. Nous avons des plans de renforcement des contrôles aux frontières. »
Une mesure cependant difficile à mettre en œuvre, puisque les trois quarts des personnes infectées par le Zika ne présentent pas de symptômes.
La guerre contre le moustique qui transmet le virus Zika est compliquée parce qu’elle doit être menée partout et demande l’engagement de tous. Si nous nous unissons, le combat devient simple. On ne peut pas s’avouer vaincu. Et si l’on veut gagner cette bataille, il faut parvenir à éliminer les « criadouros », ça veut dire, il faut empêcher que le moustique se reproduise dans les réserves d’eau des maisons. Si le moustique ne se reproduit pas, le virus ne se propagera pas. Le principal atout est entre nos mains
Avec rfi.fr
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